Les pays dont les secteurs des transports sont organisés sont aussi parmi les plus riches. Tant la théorie économique que l’expérience historique ont démontré que le transport constitue un vecteur puissant de développement économique à travers l’émergence d’effets commerce extérieur, tourisme, recettes publiques et meilleur accès des populations aux infrastructures ainsi qu’aux services sociaux.
En République démocratique du Congo, parmi les tracas quotidiens des entreprises du secteur des transports se trouvent les mêmes problèmes: délabrement des infrastructures, vétusté de l’outil de production, finances au point mort, dettes sociales importantes et vieillissement des ressources humaines. Redresser ce secteur et améliorer la qualité de la production deviennent donc un impératif économique et social.
La Société commerciale des transports et des ports -SCTP-, la Congolaise des voies maritimes -CVM- et l’Autorité de l’aviation civile -AAC- proposent toutes une vision cohérente sur la manière dont elles doivent envisager leur redressement respectif. Mais cette vision a besoin d’être accompagnée tant par les décideurs politiques au pays que par les partenaires de divers horizons.
À Atlanta aux États-Unis, à la Conférence sur les 6 clés du développement social rapide dans un monde post Covid-19, organisée par Congo Global Connection, une structure de la Diaspora congolaise vivant dans cet État, Jean Berckmans Masumbuko de la SCTP, Marie Christine Tuse de la CVM et Jean Tshumba de l’AAC ont exposé jeudi 21 octobre sur les défis des transports en République démocratique du Congo. Avec brio.
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