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RDC : L’AAC bataille pour sortir Kinshasa de la liste noire de l’OACI

Le Directeur général de l’Autorité de l’aviation civile -AAC-, Jean Tshiumba, tient à sortir la République démocratique du Congo de la liste noire de l’OACI. Il a expliqué le processus qui mène à cet important objectif grâce auquel Kinshasa devrait améliorer ses contacts et échanges avec les autres capitales.

Jean Tshiumba a laissé entendre que le système de l’aviation civile en République démocratique du Congo a été évalué en 2006 et a obtenu un taux de 11% de mise en œuvre des recommandations de l’OACI.

En 2013, grâce à la loi sur l’aviation civile de 2010, ce taux est passé à 26% et l’audit de 2018 a crédité le pays de 51% du taux de mise en œuvre des normes internationales.

L’AAC est en train de travailler, sous l’impulsion du ministre des Transports Chérubin Okende, pour faire sortir la République démocratique du Congo de la liste noire de l’OACI. Pour y parvenir, le pays s’efforce et s’active à améliorer le cadre législatif et réglementaire de son système d’aviation civile.

La pression renforcée par l’AAC sur la qualité du personnel navigant et sur la qualité technique des aéronefs a eu un impact significatif sur la respectabilité et l’acceptabilité internationale du système d’aviation civile en République démocratique du Congo. Tous les efforts sont concentrés pour que Kinshasa quitte cette zone rouge -51%- et la desserte de l’espace aérien congolais par les compagnies internationales devrait encourager à améliorer les choses.

Et pour être plus efficace, l’AAC a besoin du renforcement de son autonomie financière et exige une rétrocession de 20% de la redevance perçue par la RVA.

AKM

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