La ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, a été, le jeudi 6 juillet dernier, le théâtre des échauffourées entre les jeunes de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS- et ceux de l’Union des nationalistes et fédéraliste du Congo -UNAFEC. Ces échauffourées ont coûté la vie à deux personnes, selon le bilan établi par le commissariat provincial de la police du Haut Katanga. L’une des victimes se nomme Félix Wetu -34 ans. Quant à l’autre victime, elle n’a pas été identifiée par la police.
Dans son communiqué de presse du 8 juillet dernier, le commissariat provincial de la police du Haut-Katanga a initié des enquêtes judiciaires dans l’optique de «dénicher toutes les personnes impliquées de loin ou de près dans la survenance de ces événements malheureux». A l’origine desdits événements malheureux, la dispute entre les jeunes de l’UDPS et de l’UNAFEC au sujet de la «gestion illégale et irrégulière des parkings» dans certains coins de la ville de Lubumbashi. Selon le récit de la police, les deux parties ont entrepris d’implanter les drapeaux de leurs partis respectifs dans les parkings disputés afin de «se targuer» d’avoir le droit de «gestion desdits parkings». Ce qui a enflammés les uns et les autres, non sans les traîner dans une posture de résistance violente et mortelle.
La tournure de ce tragique événement a poussé la police à conseiller aux autorités de ces deux partis politiques de «sensibiliser au civisme et à la culture de la paix» leur jeunesse et à «veiller au respect des lois et règlements de la République». A la population, éprise de psychose à la suite de ces événements, la police à inviter à vaquer librement à ses occupations et à collaborer avec les services de sécurité en vue de «démanteler tous les inciviques qui sèment le désordre dans les parkings par la perception des taxes illégales, tracasseries et autres exactions».