À Atlanta en Géorgie, le Secrétaire général aux Affaires foncières, Gérard Mugangu, a proposé aux décideurs et hommes d’affaires américains de se rendre en République démocratique du Congo pour investir dans l’agrobusiness et y développer la promotion immobilière, la desserte en eau et les micro-barrages.
À la tête d’une grande délégation du ministère des Affaires foncières à la Conférence et ateliers d’Atlanta sur les 6 clés du développement social rapide dans un monde post Covid-19, il a évoqué les enjeux des opportunités des investissements dans le domaine de la terre en République démocratique du Congo, deuxième plus grand pays d’Afrique derrière le Nigéria avec 2.345.000 Km2 de superficie, équivalent à la taille de 14 états américains mais où l’occupation est très faible avec une densité de 45 habitants au Km2. Alors que les terres urbaines sont asphyxiées et principalement ouvertes à l’habitation et au commerce, Gérard Mugangu a soutenu l’idée que les terres périurbaines peuvent être exploitées pour l’agrobusiness.
Le Secrétaire général aux Affaires foncières a cité les terres périurbaines de Goma, du Sud-Kivu, de Lualaba et du Grand Bandundu, demandant aux potentiels investisseurs de faire de bonnes affaires dans la promotion immobilière, la desserte en eau potable, la construction et l’exploitation des micro barrages, etc., soulignant que la République démocratique du Congo «est en train de réformer la Loi foncière pour l’adapter aux besoins des investissements sécurisés dans le domaine de la terre».
Alors que les expertises immobilières et la détermination des valeurs sont en train d’être organisées par la mise en place d’une nouvelle mercuriale actée par un arrêté interministériel signé par les ministres des Affaires foncières Sakombi Molendo et des Finances Nicolas Kazadi, Mugangu a le sentiment qu’il est possible d’injecter des capitaux frais dans le secteur foncier en République démocratique du Congo dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant.