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RDC : Projet financé par le FPI, DAIPN/Lukelenge revitalisé nourrit Mbuji-Mayi en poules de chair et œufs frais à des prix bon marché

Après plus une année de relance, le groupe israélien est en train de renverser la tendance en contribuant à la réduction de l’importation des poulets surgelés! Déjà près de 31.000 poussins acheminés dans la ferme située à 15 km de la ville diamantifère, 10.000 poules de chair vendues, 7.000 pondeuses en production et 6.100 œufs produits par jour depuis décembre 2019, soit plus de 2 millions d’œufs!     

L’horizon s’éclaircit sous le ciel du DAIPN/Lukelenge, la filière de production des poules pondeuses, de chair et des œufs destinés au marché de Mbuji-Mayi, le chef-lieu du Kasaï Oriental. Relancé en juin 2019 par le groupe LR dirigé par l’Israélien Eden Tal, ce projet est financé par le Fonds de promotion de l’industrie -FPI- à hauteur de 5 millions de dollars à décaisser en deux tranches, avec l’objectif de recevoir 3000 poussins par mois. A ce jour, 31 lots de 31.000 poussins ont déjà été acheminés dans la ferme avicole entièrement réaménagée, équipée en mangeoires, abreuvoirs, laboratoires et moulins. 7.000 pondeuses abritées dans des vastes hangars bien entretenus y sont actuellement en production et 6100 œufs pondus par jour, soit 183.000 œufs par mois ou encore plus de 2 millions d’œufs produits entre décembre 2019 et octobre 2020. Depuis, DAIPN/Lukelenge a entrepris de nourrir Mbuji-Mayi et ses environs en poules de chair et œufs bio, à des prix bon marché.

Dans les points de vente ouverts à travers la ville, une poule pondeuse de 2 kilos se vend actuellement à 12.000 francs contre 18.000 francs il y a 18 mois tandis qu’un plateau des œufs est écoulé à 9.000 francs congolais. De quoi commencer à satisfaire la forte demande locale et réduire l’importation des poules surgelées. De quoi se flatter d’avoir inscrit ce projet au programme d’urgence des 100 jours du Président de la République dans sa province d’origine. DAIPN/Lukelenge sort de sa profonde crise de 30 ans. Réorganisé et revitalisé, l’unité de production gérée comme une unité commerciale indépendante et à but lucratif, 60 salariés, est en train de tenir ses promesses.

Le manager, Eden Tal, est fier de dresser le rapport d’étape. «Malgré les difficultés d’approvisionnements en aliments rencontrées de temps en temps, le projet avance bien. Nous avons un programme rigoureux de vaccination. Les produits sont prisés et facilement écoulés. Il y a une forte demande des poules de chair», se flatte l’entrepreneur, revendiquant une longue expérience dans la gestion des projets d’élevage des poules pondeuses et de production des œufs. DAIPN/Lukelenge a pensé se rapprocher des centres de consommation. En dehors du point de vente ouvert au sein de la ferme, ses responsables commerciaux ont mis en service trois points de vente à travers la ville, à la grande satisfaction de la population.

«Je suis venue acheter deux poules DAIPN, ces poules qui ont rendu à nos marmites et cuisines leurs lettres de noblesse, ces poules bio nous vendues au prix abordable de 12.000 francs congolais contre 18.000 francs dépensés jadis pour nous offrir un poulet surgelé qui, en plus de coûter cher, nous expose à une série de maladies. Je suis surtout contente que les responsables du projet aient eu l’idée d’ouvrir des points de vente dans nos communes. Ça nous évite de parcourir de longues distances», raconte une dame rencontrée samedi 31 octobre dans un point de vente opérationnel dans la commune de Muya.

Inutile d’affirmer que DAIPN/Lukelenge voit ainsi se consolider sa vision d’établir un partenariat avec le gouvernement et les populations pour créer une entreprise agroalimentaire durable. Le FPI peut se targuer d’avoir financé un projet qui contribue substantiellement à améliorer la sécurité alimentaire par l’approvisionnement constant de la ville de Mbuji-Mayi en produits vivriers à des prix satisfaisants.

L’activité suscite la confiance. Pourquoi? «Parce que les premiers signaux sont positifs et la demande est là», s’accordent à dire tous les interlocuteurs interrogés, à l’image du chef d’agence du FPI à Mbuji-Mayi. Parce que le projet va devoir s’étendre sous peu avec l’aménagement d’une ferme des poulets de chair d’une capacité de 240.000 kg, d’un abattoir moderne de 1000 têtes par jour, d’une chambre froide ainsi que d’une ferme permettant l’élevage annuel de 15.000 poules pondeuses et la production de 2.500 tonnes de maïs et soja par an.

Tino MABADA 

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Un commentaire

  1. Très content et satisfait qu’enfin cette unité de production reprenne vie après tant d’années méchant abandon.
    Qu’à DIEU revienne tte gloire pr sa reconnaissance après la consécration de notre pays à Lui sr sa longue demande.
    Notre reconnaissance au Prince de l’Éternel Félix Antoine TSHILOMBO TSHIS pr son Accompagnement du Seigneur Jésus Christ ds la restauration et l’élévation de notre pays la RDC.
    D bnis.

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