À l’occasion de sa sortie officielle, la structure «Traçons l’avenir ensemble» a organisé, le mercredi 8 mars dans la commune de Ngaliema, précisément au quartier Jolie-Parc sur l’avenue des Etangs n° 19 bis, une soirée culturelle dénommée «Femme elembo». Cette créature constitue le premier facteur du développement économique et humain qui participe à la marche en avant de la société et au développement de la paix. Cette rencontre a mis l’accent sur les valeurs de la femme, puissant vecteur de changement face à un monde exclusivement masculin et la propulsion de ses différentes potentialités comblées de l’empathie, l’attention aux autres, la coopération et la solidarité.
Créée en 2020 et dirigée par Jérémie Nday-Ata, cette structure s’active dans la reconnaissance et la valorisation de manière publique du travail accompli de la jeunesse RD-congolaise qui contribue à nourrir l’inspiration, la motivation tout en développant la confiance, la cohérence et la coopération. Plusieurs activités étaient au programme de ladite soirée notamment la modération assurée par Junior Nsakala, conférence, défilé de mode, musique et cinéma. La conférence a été axée sur les thèmes: «L’utilisation des réseaux sociaux», exposé par Joël Monzanga, représentant du paneliste Caroline Pindi et Junior Nsakal ainsi que «L’autonomisation de la femme et l’apport de celle-ci dans la société», sujet exploité par Joël Monzanga Pindi.
Concernant les réseaux sociaux, Junior Nsakala a déclaré qu’ils permettent d’instaurer un dialogue avec sa communauté, et donc une relation concrète de développer des interactions sociales révélant un engagement de la part d’une communauté et entraînant de la virilité; de communiquer auprès de sa communauté à tout moment, même en situation de mobilité. Pour sa part, Joël Monzanga a affirmé que ces plateformes mal utilisées chez certaines personnes sont plus souvent à la base de la dépravation de mœurs très fréquent chez les jeunes.
«Ces médias sociaux, en soi, ne sont pas conscients de leurs existences sur cette terre, ainsi l’être humain étant manipulateur, s’expose d’un moment à l’autre au contenu non désiré comme des messages haineux et de la violence; le cyber-harcèlement; la perte de vie privée en raison d’une perte de contrôle sur des informations personnelles», a-t-il dit.
Partant du sujet sur l’autonomisation de la femme et son apport dans la société, le paneliste a martelé sur le rôle avantageux et profitable de la femme dans la société RD-congolaise. «Les femmes ont des rôles importants à jouer au sein de la société. Dans les domaines sociaux, politiques, économiques, culturels et sphères religieuses, elles sont capables de participer parce qu’ils ont des compétences et des capacités efficaces, elles doivent militer en faveur des droits humains, être des leaders et travailler aux côtés des hommes comme leurs égales», a-t-il déclaré.
Cette soirée trouve sa plus grande force dans l’interpellation et la motivation de la femme RD-congolaise autour de l’effort basé sur un ensemble de valeurs allant dans le sens d’une continuelle recherche de l’affirmation de soi, et plus généralement d’un changement général de la sensibilité collective concernant l’image de soi et d’exister socialement par un travail acharné et mérité.
Deborah MATEYI