Société

SNEL: le délestage à outrance

Eric Mbala, AD de la SNEL
Eric Mbala, AD de la SNEL
L’ADG Eric Mbala explique que le faible niveau des eaux affecte la plupart de centrales électriques du pays et entraine un important déficit de production de l’énergie électrique
Les villes ciblées par ce problème sont notamment Tshopo, dans la Province Orientale; Ruzizi, dans Kivu-Sud; Nzilo et Nzeke, dans le Katanga et Inga, dans le Bas-Congo. La SNEL qui exploite habituellement 2500 MW qui sont installés dans le pays, utilise  aujourd’hui 1000 MW qui représentent moins de la moitié de son exploitation.
Pendant que la population RD-congolaise se plaint du phénomène «délestage» et cherche par  tous les moyens à y remédier, Eric Mbala, Administrateur délégué général de la Société nationale de l’électricité -SNEL-, a fait savoir que dans les jours qui viennent, certaines villes de la RD-Congo connaitront un délestage sévère.
À son avis, ce problème vient de l’étiage -le niveau le plus bas atteint par un cours d’eau- qui touche l’ensemble du bassin versant du Fleuve Congo et le niveau de la production de l’électricité est gravement impacté par ce phénomène naturel. Cette année, le faible niveau des eaux affecte la plupart de centrales électriques de la SNEL. Suite à cette situation, les machines ne peuvent pas fonctionner rapidement.
Elles travailleront dans des conditions difficiles. D’où, la SNEL se retrouve dans l’obligation d’adapter le niveau de sa production actuelle à la consommation de ses abonnés. L’ADG de la SNEL affirme que le déficit est important mais la société a mis en place un programme qui permettra de doubler le taux de desserte en électricité d’ici 2016. C’est le délestage à outrance. Les sites ciblés par ce problème sont notamment Tshopo, dans la Province Orientale;  la Ruzizi, dans Kivu-Sud; Nzilo et Nzeke, dans le Katanga et Inga, dans Bas-Congo.
Il a aussi précisé que la SNEL qui exploite habituellement 2500 MW qui sont installés dans le pays, utilise aujourd’hui 1000 MW qui représentent moins de la moitié de son exploitation. L’ADG Eric Mbala avoue qu’il sera difficile de mettre complètement ce programme en place parce que le délestage signifie avoir l’équilibre entre l’offre et la demande. C’est le seul moyen de sauvegarder l’outil de production.
«Avec le délestage, on ne tient pas seulement compte de la production, mais aussi du transport et de la distribution de l’énergie électrique. Ainsi, le phénomène délestage sera définitivement éradiqué quand la question de la production, de transport et de la distribution sera résolue», a expliqué l’ADG de la SNEL. Il exhorte la population de garder son calme et de travailler en collaboration avec la SNEL tout en respectant les consignes données par cette dernière au nombre desquelles figurent la demande d’éteindre les ampoules pendant la journée et l’utilisation des ampoules économiques à la place de celles à forte consommation.
Mymye MANDA

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