Société

RDC : Yves Kabeya fait de la défense des opprimés sa préoccupation quotidienne

Il fait de la défense des libertés des opprimés sa préoccupation quotidienne. Avocat de son état, il ne cesse de se battre au profit des sans voix. Me Yves Kabeya Ntambwe, parce que c’est de lui qu’il s’agit, est de la trempe des juristes qui luttent jour et nuit contre l’injustice dans la société RD-congolaise sous toutes ses formes. Aux jeunes désireux d’arborer la toge des juristes, il ne manque de prodiguer des conseils, non sans les encourager à mettre du sérieux dans les études, à respecter les lois de la République et à ne pas jamais croire que la vie est facile.

Sensible aux souffrances des plus démunis, ce juriste de 47 ans fait de la défense des libertés des opprimés sa préoccupation de tous les jours. Né à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, le 8 septembre 1974, Yves Kabeya Ntambwe est un avocat par vocation. «Etre avocat, pour moi, est une vocation. Je suis contre l’injustice, c’est pourquoi je défends toujours les libertés des opprimés», a-t-il souligné.

Licencié en Droit privé et judiciaire de l’Université Tshikama de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental, Me Yves Kabeya est marié à Nada avec qui il a réussi à fonder une famille de nombreux enfants. Véritable luba, originaire de la province de Lomami, il est disposé à servir les autres et la nation. Benjamin de sa famille, Yves Kabeya reconnait être capricieux, mais intelligent, serviable et parfois taquin. Au nombre de bons souvenirs qu’il garde, figurent surtout les procès déjà gagnés.

«Mes bons moments dans mon métier sont toutes les fois que j’ai gagné les procès. Cette profession m’a procuré beaucoup d’ouvertures. Elle m’a permis de m’épanouir sur le plan intellectuel, social et matériel», a-t-il expliqué. Et de poursuivre: «les mauvais souvenirs sont les jours où l’on a condamné mes clients parce qu’on a perdu le procès».

Cet avocat polyglotte, qui chausse le n°41, est un amateur du football, fervent supporter du TP Mazembe, l’un des meilleurs clubs de la RD-Congo dont le fief est à Lubumbashi, ville natale de Kabeya.

Après le travail, il a l’habitude de laisser place à la détente. Son activité évasive préférée est la lecture. Celle-ci rivalise avec le football. «Dans notre métier, il est important de lire pour se cultiver davantage. Je suis aussi les informations à la radio ou à la télé. C’est ce que je fais après le travail», a fait savoir celui qui se considère avocat des opprimés.

Friand des mets traditionnels, Yves Kabeya Ntambwe a un faible pour le «fufu» accompagné de viande et du «pondu». Une préférence digne d’un luba qui ne se cache pas. Une préférence qui, peut-être, a une influence sur sa masse corporelle, évaluée à 76 kg. L’homme a aussi du goût pour la musique, principalement les anciens succès. Et, les morceaux de son musicien préféré, feu Tabu Ley, ont une place de choix.

Dans sa vie, Me Yves Kabeya a connu des hauts et des bas. «Dans mon métier, je me suis battu seul pour faire un nom et gagner les procès. Ce n’était pas facile», a reconnu ce juriste. Bien que juriste de formation, celui qu’on appelle affectueusement «Maitre» a des qualités humoristiques au point qu’il est difficile de passer du temps avec lui sans rire.

Judith KATULONDI

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