Société

A Tshangu, l’Opération Likofi redémarre

L’Opération Likofi est de retour dans sa troisième phase. Soutenue par le Gouvernement RD-congolais, cette opération, menée par la Police nationale congolaise -PNC-, consiste à traquer les malfrats qui perturbent la cour normale de la vie quotidienne des paisibles citoyens. Elle a été lancée le 16 avril dernier dans le district de la Tshangu. Longtemps victime des actes de barbaries commis par des bandits urbains appelés Kuluna, la population souhaite que cette opérations soit maintenue dans l’agenda des Commissariats et Sous-commissariats de Tshangu.
La décision était réclamée avec insistance de manière à ramener la paix dans la ville de Kinshasa. Et elle a finalement été prise. Le Commissariat provincial de la Police nationale congolaise -PNC-, ville de Kinshasa, a procédé au lancement officiel de l’Opération Likofi 3. Le point de départ de la troisième phase de cette opération est le district de la Tshangu dont les habitants connaissent depuis un moment des vagues d’agressions à la machette doublées d’extorsions commises par des bandits urbains dits Kuluna.
Excédée par des actes de banditisme, la population de ce coin de la capitale, pour assurer sa sécurité, avait déclenché la chasse et la mise à mort des malfrats. Nombreux d’entre la population se sentent soulagés et visiblement heureux. «Nous sommes joyeux du lancement de l’Opération Likofi 3 dans notre district. Nous avons beaucoup souffert avec le phénomène kuluna. Ces bandits violaient des filles et des femmes sans cœur. Nous vivions dans une énorme insécurité», s’est exprimée Alpha Kabedi, habitante de la commune de Masina. Puis: «nous remercions le Gouvernement RD-congolais d’avoir écouté nos cris de détresse et de nous venir à l’aide pour éradiquer le phénomène kuluna».
Sa réclamation à cor et à cri n’était pas vaine. Des faits cruels se sont successivement produits dans ce district. En moins de trois mois, quatre malfrats ont brulé vifs des personnes et l’ont même lapidé à mort. Insupportable évènement ayant ému les plus sensibles et bouleversé toute l’opinion. Le message de la colère assaisonné de rage a été entendu non seulement au niveau de cette race des malfaiteurs, mais également au niveau de l’exécutif, demeuré longtemps quelque peu indifférent aux cris de détresse de cette population traumatisée et révoltée.
Après réclamation et insistance, la population de Tshangu a obtenu gain de cause. Likofi redémarre sur son district. «Cette opération doit être maintenue dans l’agenda des Commissariats et Sous-commissariats de Tshangu», a lancé dans la foulée un jeune garçon. Pour d’autres habitants rencontrés dans les rues de Tshangu, il ne suffit pas de procéder à quelques arrestations spectaculaires pour estimer éradiquer le fléau. «Il faut exercer une pression sur ces malfaiteurs afin qu’ils soient contraints à l’exil», a-t-on analysé.
Le vœu de toute une population est de voir Likofi 3 contribuer à la sécurité des personnes et de leurs biens tant la journée que la nuit. Et aussi, mettre en quarantaine ces bandits urbains. L’opération va se poursuivre harmonieusement et débarrasser Kinshasa de l’insécurité dans sa partie, a-t-on appris d’une source policière.
Josué KATUMBA
Rosette BAYE

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