Dans le souci de renforcer le combat pour l’autonomisation de la femme, une nouvelle association vient de naitre. Il s’agit de la Synergie des femmes de la grande orientale -SYFGO- dont la sortie officielle a eu lieu samedi 26 mars 2022, au salon Rouge du ministère des Affaires étrangères. «SYFGO a été créée pour relever le défi du développement durable dans la grande orientale en particulier et en RD-Congo en général, en vue de chercher à remonter le niveau de vie de la femme partant du niveau de la pauvreté», a souligné Eudoxie Manganza, coordonnatrice de la SYFGO.
C’est en marge de la célébration du mois de mars dédié à la femme que la SYFGO a été portée sur le fonds baptismaux. Eudoxie Mangaza qui coordonne cette association, a fait savoir que cette Asbl œuvre dans la catégorie des ONG de développement et des droits de la femme. Cela à travers les sept principaux objectifs; conformément à la vision mondiale sur les Objectifs de développement durable -ODD- à l’horizon 2030, entre autres la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes -ODD1-; l’éducation et l’encadrement de la jeunesse -ODD4- et la lutte contre les effets du changement climatiques -ODD13.
«SYFGO regroupe les femmes de la grande orientale et de la ville de Kinshasa. La grande orientale comprend Bas-Uélé, Haut-Uélé, Ituri et Tshopo et, pour la ville de Kinshasa, il y a Funa, Lukunga, Mont-Amba et Tshangu», a-t-elle précisé. La SYFGO a été créée en vue de relever le défi du développement durable dans la grande orientale en particulier et en RD-Congo en général, en cherchant à remonter le niveau de vie de la femme partant du niveau de la pauvreté.
«Le revenu journalier de la femme de la grande orientale est d’environ USD 0,2 par jour, soit -400FC. De ce fait, SYFGO veut s’investir pour que, petit à petit, elle ramène cette femme à atteindre ne serait-ce que USD 2 comme revenu journalier», a-t-elle souligné. Et d’ajouter: «pour y parvenir, nous avons mis en place certaines stratégies parmi lesquelles l’amélioration de la production en utilisant des nouvelles techniques adaptées et semences améliorées».
Pour sa part, Cady Vangu, experte en environnement, a sensibilisé les femmes à l’usage des braises et brasiers bio produits à partir des écorces de banane plantain et des maniocs pour sauver des vies. Parce que, selon elle, la fabrication des braises à partir des arbres figure parmi les éléments qui causent le réchauffement climatique. A son tour, JR Bowela, défenseur des droits humains, a articulé ses propos sur le thème: «Femme congolaise aux droits humains et pesanteurs culturels». Pour lui, la RD-Congo parle de l’égalité des droits entre l’homme et la femme bien que les pesanteurs culturelles empêchent la femme à bénéficier de ses droits.
Mymye MANDA
