Le Comité de liquidation de la société Lignes aériennes Congolaises -LAC- représenté par son chargé de questions juridiques, Me Bosco Kiseke, a organisé, vendredi 19 mars au siège social de LAC, dans la commune de la Gombe, un point de presse pour fixer l’opinion sur les fausses informations circulant sur la toile, faisant état d’une quelconque suspension du processus de liquidation de LAC par le Conseil d’État.
D’entrée de jeu, Me Bosco Kiseke qui s’est entouré de membres du comité de liaison de LAC, a souligné que la liquidation de LAC n’a pas et ne peut pas être suspendue par le Conseil d’État. «Beaucoup de gens ont cru à cette fausse information parce qu’il y a des prédateurs qui s’organisent pour souiller notre mission en tant que comité de liquidation alors que les pauvres travailleurs de Lac attendent le résultat de ce que nous faisons comme travail», a déploré Me Bosco Kiseke.
Il a indiqué qu’il n’a pas été question d’une quelconque suspension de la liquidation de LAC. A l’en croire, il s’est agi plutôt de la surséance par le Conseil d’État de l’arrêté pris le 11 janvier 2019 par la ministre de Portefeuille de l’époque, qui a apporté un réajustement dans le comité de liquidation dont le mandat a été renouvelé pour 12 mois. Me Bosco Kiseke a renseigné que la liquidation de LAC n’est pas le fruit d’un acte administratif d’une quelconque autorité centrale pour justifier la compétence du Conseil d’État qui peut annuler ou suspendre l’acte de cette autorité.
Recourant à la genèse de la liquidation de LAC, ce membre du comité de liquidation a indiqué que la dissolution et la mise en liquidation de cette entreprise du portefeuille a été décidée par le gouvernement RD-congolais en Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État en date du 21 décembre 2012. «L’assemblée générale de LAC tenue le 12 septembre 2014 a exécuté cette résolution du Conseil des ministres conformément à l’article 51 du statut de LAC», a-t-il expliqué. Et d’ajouter: «cette assemblée générale avait mis en place un comité de liquidation dans lequel il y a eu des représentants des travailleurs pour veiller aux intérêts des travailleurs. Ce comité a eu un mandat de 12 mois renouvelable une fois.
Le 11 septembre 2015, l’État RD-congolais qui est l’unique actionnaire de LAC a tenu une assemblée générale qui a renouvelé pour 12 mois supplémentaires le mandat de ce comité de liquidation». Par ailleurs, pour Me Bosco Kiseke, la décision du Conseil d’État attaquant l’arrêté de l’ancienne ministre du Portefeuille n’a aucun effet sur le processus de liquidation de LAC. Surtout que le comité de liquidation visé par cet arrêté ministériel n’existe plus depuis janvier 2021.
Selon lui, le processus de liquidation se déroule normalement. Cependant, Me Bosco Kiseke a sollicité l’appui du gouvernement RD-congolais en vue de bien mener cette opération de désintéresser les ex-travailleurs de LAC. «Même si nous vendons tous les biens de LAC, nous ne serons pas en mesure de payer tous les travailleurs», a-t-il conclu.
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