La Confédération du travail du Congo CSC a lancé un appel pour l’amélioration des conditions de travail des RD-Congolais. C’est ce qu’a dit Fidèle Kiyangi, secrétaire général de cette structure, à l’occasion de la Journée internationale du travail célébrée le 1er mai de chaque année. Dans son discours, il a affirmé que le travail décent doit être l’axe central autour duquel le combat pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs doit tourner.
«Ce jour férié est à l’origine de la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs. La CSC se rappelle, en ce jour, pour tous ceux qui ont milité et morts», a-t-il déclaré tout en saluant le ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, Claudine Ndusi qui a reconnu que son syndicat CSC est «majoritaire en promettant l’organisation des élections syndicales crédibles et transparentes au niveau des entreprises privées et publiques sur toute l’étendue du pays».
Selon Fidèle Kiyangi, c’est possible que la CSC soit classé premier syndicat majoritaire et pourra diriger présidium de l’intersyndicale du Congo au vu de sa représentativité dans les entreprises. A l’en croire, le gouvernement doit construire le pays avec des personnes officiellement reconnues comme étant les vrais interlocuteurs capables de discuter des problèmes des travailleurs RD-congolais. Dans son appel lancé à ses collègues, le président de l’INAP s’est exprimé en ces termes.
«Chers camarades, les élections syndicales font peur à plusieurs syndicat qui n’ont pas de bilan à présenter aux travailleurs. Raison pour laquelle, ils ont empêché les élections. Mais cette fois le ministre et le conseil d’État sont disposés à accompagner les syndicats pour la tenue de ces élections syndicales dans toutes entreprises du pays afin de permettre à la RD-Congo d’avoir une nouvelle configuration qui fera que le gouvernement puisse travailler avec un syndicat qui aura gagné les élections pour être à la tête de l’intersyndicale nationale du Congo et ainsi aller de l’avant pour le développement du Congo», a-t-il dit.
