Au total, 49 entreprises et autres institutions ont exposé leurs produits et services lors de la 4ème édition de la Semaine française de Kinshasa. Au cours des séances de Job-dating, plus de 10.000 demandeurs d’emploi ont rencontré les managers des entreprises et déposé leur CV.
Comme annoncé à la cérémonie d’ouverture que cette semaine française n’est pas seulement un simple lieu d’exposition de divers services et produits, mais aussi et surtout une opportunité particulière et bénéfique pour les jeunes en quête d’emploi. Le samedi 27 mai 2017, plus de 10.000 demandeurs d’emploi, essentiellement composés des jeunes ont franchi les portes de la Halle de la Gombe pour déposer leurs CV auprès des agences des recrutements et des entreprises présentes. Venus de différentes communes de Kinshasa, ces jeunes filles et garçons sont à la recherche de l’emploi. Willy Tatu, licencié en Économie, espère trouver un travail décent. En effet, en RD-Congo le taux de chômage de jeune est élevé. Ces Job-dating sont ainsi une opportunité pour les jeunes RD-congolais de rencontrer leurs futurs employeurs. L’année dernière, certains participants ont réussi à arracher le sésame. «Nous sommes là. Nous tentons notre chance dans n’importe quel domaine», a commenté Jenny Mujinga, diplômée en Gestion financière.
Pour la Chambre de commerce et d’industrie franco-congolaise et l’ambassade de la France et autre, l’objectif de la 4ème édition a été atteint. «Nous avons, durant cette semaine française, permis aux autorités et aux opérateurs de comprendre l’intérêt et l’importance de la cartographie aussi bien pour la maitrise de territoire que pour la connaissance de réseaux. Dans cet effort de les convaincre, nous les avons finalement conquis. L’avenir nous le dira», se sont réjouis les organisateurs.
Pour un agent d’Orange, cette 4ème édition de la Semaine française à Kinshasa a été une réussite. «Je pense que pour l’ensemble des entreprises présentées ici, cette édition a connu un engouement collectif; et, à titre individuel, un certain nombre de contrats ont pu être établis. Cela a été l’objectif des organisateur», a-t-il dit avant de suggérer aux organisateurs de pérenniser cette rencontre.
Une montée en qualité
Pour un membre du cabinet de la Fonction publique en RD-Congo, la 4ème édition de la Semaine française a été mieux organisée. Il y a encore une dimension culturelle qui est plus important, avec le Fest’Kin. «L’arrivée des entreprises françaises montrent que cette semaine commence à avoir un rayonnement au niveau de la France. La présence de l’ENA est aussi utile. Il serait souhaitable qu’il y ait plus de communications en direction des jeunes, des universités, des gouverneurs pour les inciter à venir présenter les talents de leurs provinces». Le directeur de l’innovation, quant à lui, pense que la France doit se féliciter d’avoir pris cette initiative. «Je trouve que la France a pris une excellente initiative. C’est une façon de mettre en contact deux pays, initier des rapports économiques de faire des structures mixtes où finalement les cadres RD-congolais et français peuvent se transmettre le savoir-faire. Et si vous regardez bien la France a cet esprit-là d’ouverture». Du côté des medias, seule l’actualité.cd, foot.cd, Univers.FM ont été présents dans cette rencontre. Ce groupe de media a déplacé, pendant quatre jours, ses rédactions centrales sur place afin d’assurer une large couverture de l’événement.
Bijou KULOSO

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