Politique

La mise en garde Nkishi à Utembi

«En ce moment que vous présidez les travaux du Dialogue national voulu inclusif, nous attirons votre meilleure attention sur le fait que ne doivent y prendre part que les personnes qui se conforment aux prescrits de l’article 10 de notre Constitution», fait savoir Congo positif
Dans sa correspondance n° 00013/PN/CP/2016 du 12 décembre, signée par son président national Dieudonné Nkishi, le parti Congo positif interpelle le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO-, Marcel Utembi, sur le respect de la Constitution concernant la nationalité des personnalités invitées au dialogue national. «En ce moment que vous présidez les travaux du Dialogue national voulu inclusif, nous attirons votre meilleure attention sur le fait que ne doivent y prendre part que les personnes qui se conforment aux prescrits de l’article 10 de notre Constitution», fait savoir Congo positif. En effet, la loi fondamentale stipule que «la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre». Par conséquent, Nkishi met Utembi en garde: «il relève de votre responsabilité et celle de toutes les autorités compétentes, de faire respecter notre Constitution en cette matière, sous peine de complicité, d’injustice et d’illégalité des engagements qu’arriveraient à prendre des personnes étrangères sur une question concernant uniquement des Congolais au sens de l’article 10 de la Constitution et au sens de l’arsenal juridique national en matière de nationalité». Ci-dessous, l’intégralité de la lettre de Dieudonné Nkishi Kazadi, président national du Congo positif.
A Son Excellence Monseigneur-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo
A Kinshasa/Gombe
Objet: Respect de la Constitution concernant la nationalité des personnalités invitées au dialogue national
Monseigneur-président,
L’article de la Constitution modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République démocratique du Congo du 18 février 2006 dispose: «la nationalité congolaise est une et exclusive. Elle ne peut être détenue concurremment avec aucune autre». Ceci postule que quiconque détient concurremment la nationalité congolaise avec une autre nationalité, étrangère, celle-là, perd automatiquement celle congolaise.
A ce jour, il est courant et inacceptable, dans les conditions actuelles de notre Loi suprême, de constater que certaines personnes en conflit avec la Constitution de notre pays en son article 10, ont réussi à contourner toutes les lois pertinentes en matière de la nationalité violant de manière flagrante la Constitution ainsi que tout l’arsenal juridique national en la matière.
Contrairement aux prescrits de la Constitution et des lois précises, des nombreuses personnalités ont créé des partis politiques, d’autres en sont membres et à ce titre, ils prennent part aux activités politiques, y compris le dialogue que vous pilotez actuellement sans remplir la condition de nationalité telle que voulue par la Constitution et les lois appropriées du pays.
En ce moment que vous présidez les travaux du Dialogue national voulu inclusif, nous attirons votre meilleure attention sur le fait que ne doivent y prendre part que les personnes qui se conforment aux prescrits de l’article 10 de notre Constitution.
Il relève de votre responsabilité et celle de toutes les autorités compétentes, de faire respecter notre Constitution en cette matière, sous peine de complicité, d’injustice et d’illégalité des engagements qu’arriveraient à prendre des personnes étrangères sur une question concernant uniquement des Congolais au sens de l’article 10 de la Constitution et au sens de l’arsenal juridique national en matière de nationalité.
Veuillez agréer, Monseigneur le Président, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Dieudonné NKISHI KAZADI

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