Politique

L’option Zanu-PF ou Le Pen pour régler le cas Gizenga?

Les changements jugés intempestifs des animateurs du secrétariat permanent du PALU ces dernières années commencent à agacer. Dans les rangs comme au sein de l’opinion, d’aucuns n’hésitent plus à dire sans ambages que le problème c’est l’inaptitude du vétéran Antoine Gizenga à diriger le parti compte tenu de son âge avancé et suggèrent de plus en plus sa mise à l’écart.
Au Zimbabwe, le Zanu-PF a, en novembre 2017, retiré au vieux président et son chef historique Robert Mugabe toutes fonctions avant de le destituer pour entre autres «ne plus être en capacité physique d’assurer son rôle compte tenu de son âge».
Quatre ans plus tôt, en France, Marine Le Pen a résolu de chasser l’influence de Jean-Marie Le Pen, son père et chef du Front national depuis la création du parti qu’il a réussi à porter au second tour de la présidentielle de 2002, en l’écartant définitivement de la direction politique.
Plutôt que de s’enorgueillir ou se consoler, l’image d’un Gizenga fatigué, assis sur une chaise médicale et entouré par neuf infirmières de la clinique universitaire bruxelloise où il était interné, devrait, sauf clause d’une présidence à vie, révolter les frères ennemis du PALU et les pousser à agir pour le bien du parti.

Tino MABADA

 

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