Politique

Le MPR/Fait privé croit et adhère au dialogue et à l’alternance politique

Aussi, face aux forums organisés dans le pays, dont celui à venir, à savoir le dialogue national, le MPR a été toujours orienté dans sa position par les préceptes définis par le Maréchal lorsqu’il disait, par exemple: «j’ai pensé qu’il était temps de recueillir les avis du peuple, afin de dégager par le dialogue les lignes directives susceptibles d’orienter les choix politiques. C’est ce qu’a déclaré N’Simba M’Vuedi Simon, président national et membre du Collège des fondateurs du Mouvement populaire pour la révolution -MPR/Fait privé. C’est mû donc par ces orientations, a-t-il expliqué, que le MPR/Fait privé trouve acceptable de participer au dialogue national et inclusif qu’invite le Chef de l’Etat Joseph Kabila. «Comme il le fit à Sun City, et aux Concertations nationales. D’autant plus que le Président de la République, comme l’a enseigné le Maréchal Mobutu, se situe au-dessus de la mêlée; il est le dénominateur commun; c’est-à-dire le Rassembleur, le Pacificateur, l’Unificateur», a indiqué Simon N’Simba, à l’occasion de la commémoration du 24 avril 1990, date de la relance de la démocratie en RD-Congo. Par ailleurs, le MPR/Fait privé a estimé que l’Opposition serait bien inspirée d’élaborer en communion, une vision commune sur le devenir de la RD-Congo, à partir de laquelle, l’on définirait le profil et même l’identité de celui qui aura les dispositions voulues pour conduire le pays. Car, comme l’a dit un homme politique français: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller». Moralité, a précisé Simon N’Simba, le MPR/Fait privé, qui croit et adhère au dialogue et à l’alternance politique, se fait l’intime conviction que la solution aux problèmes que se pose la RD-Congo est dans l’esprit d’équipe. Ci-dessous la déclaration du MPR/Fait privé.
CB
Commémoration du 24 avril 1990, date de la relance de la démocratie en RD-Congo
I. Historicité
Le 24 avril 1990, le Maréchal Mobutu, Président-Fondateur du Mouvement populaire de la révolution -Parti-Etat- et Président de la République du Zaïre, déclarait urbi et orbi à la cité du parti à la N’Sele, drapée dans l’authenticité nous citons: «Il est né aujourd’hui un nouveau Zaïre -pays- qui fera dire aux générations futures, pensant à la journée d’aujourd’hui, que vraiment ce fut un des moments les plus beaux de l’histoire de la République».
Aujourd’hui, 26 ans après, l’engouement, l’excitation, l’enthousiasme et la mobilisation dont font preuve les formations, personnalités politiques et même les structures de l’Etat, pour commémorer, chacun suivant son style ou sa sensibilité, cette journée que le peuple a déjà consacrée, comme journée de la Démocratie, constituent à n’en point douter un hommage évident à la vision prémonitoire et prophétique du Maréchal. Car, celui-ci, sans être à la remorque de qui que ce soit, ni sous quelconque pression de quelques structures rébarbatives à sa politique, mais se fondant plutôt sur sa seule sagacité politique sinon perspicacité intellectuelle, a instauré, en ce jour mémorable un multipartisme à trois partis, parmi lesquels le Mouvement populaire de la révolution. C’était un multipartisme prudentiel. Car, s’il est vrai que le colon belge a instauré la démocratie, par la loi fondamentale; il n’est pas moins vrai que le dysfonctionnement des structures, la balkanisation et sécession, le tribalisme agressif et nocif qui en sont tributaires ont désarticulé l’Etat.
Aussi, prévenu par ce multipartisme scabreux et même crapuleux, le Maréchal Mobutu donnera sa préférence à un multipartisme citoyen, civilisé et contraire au multi-tribalisme, qui favorisera l’ère de confrontation d’idées et des débats politiques, pour affronter l’électorat.
Ainsi, cette journée du 24 avril 1990, qui a vu naître une démocratie citoyenne et civilisée relève de l’initiative du seul Maréchal Mobutu, à qui il faut rendre grand mérite par: «Rendez à César, ce qui est à César, et à Mobutu, ce qui est à Mobutu».
De la prévisibilité mal perçue par les opposants
Le multipartisme à trois, judicieusement agencé et proposé, sera contesté, malgré tout, par des adversaires coriaces, imperméables au changement judicieux subsidiairement une perception insuffisante de la prévisibilité.
Ce qui explique que, curieusement et sans s’en rendre compte peut-être, ces membres de la classe politique oppositionnelle aboutiront à l’adoption de la structuration politique qui s’agencera dans un triumvirat de trois tendances composé de:
1. La famille politique du Chef de l’Etat;
2. La famille politique à laquelle n’appartient pas le Chef de l’Etat;
3. La Société civile agencée, entre autres dans les ONG.
Aujourd’hui, 26 ans après cette date du 24 avril 1990, le peuple RD-congolais, sinon sa classe politique, s’agence encore politiquement et structurellement dans trois tendances se segmentent en:
1. La Majorité présidentielle;
2. L’opposition, même si elle est plurielle dans ses articulations, car la Majorité présidentielle ne l’est pas moins;
3. La Société civile elle aussi avec ses différents embranchements.
Finalement donc l’on se trouve structurellement dans une Troïka politique multidimensionnelle, et non uniquement sectorielle. Et ce, comme l’avait voulu le Maréchal Mobutu.
Ainsi, le Mouvement populaire de la révolution -MPR- devenu depuis Fait privé, appareil de combat et donc applicateur scrupuleux des préceptes politiques du Maréchal qui en fut le Fondateur, se sent heureux et honoré de voir que «les générations qui lui sont futures» respectent en l’adoptant la structuration politique de trois tendances politiques, vision première du Maréchal Mobutu.
Et ce en plus de l’exaltation de l’intégrité territoriale, de l’identité nationale, de la dignité de la maman RD-congolaise, de la protection de la jeunesse et de la nation, de la préservation de la paix dans la cohésion nationale.
Du dialogue national
Aussi, face aux forums organisés dans le pays, dont celui à venir, à savoir le Dialogue national, le MPR a été toujours orienté dans sa position par les préceptes définis par le Maréchal lorsqu’il disait, par exemple: «j’ai pensé qu’il était temps de recueillir les avis du peuple, afin de dégager par le dialogue les lignes directives susceptibles d’orienter nos choix politiques. C’est mû donc par ces orientations que le MPR trouve acceptable de participer au Dialogue national et inclusif qu’invite l’actuel Chef de l’Etat. Comme il le fit à Sun City, et aux Concertations nationales. D’autant plus que le Président de la République, comme l’a enseigné le Maréchal Mobutu, se situe au-dessus de la mêlée; il est le dénominateur commun; c’est-à-dire le Rassembleur, le Pacificateur, l’Unificateur.
En plus que dans ce dialogue l’on recherchera, d’après son initiateur, la solution des problèmes relatifs au fichier électoral, calendrier électoral, financement électoral et sécurité électorale qui sont des problèmes techniques comme a dit d’ailleurs la plate-forme Opposition républicaine. Et le tout sera résolu en synergie dans la cohésion nationale qui est un axe doctrinal de l’option politique du Maréchal Mobutu autant que du MPR. Et ceci afin que l’on puisse baliser correctement l’avènement du processus électoral qui se devra de respecter la justice et la vérité des urnes puisque, dans le passé, ces qualités ont été édulcorées nonobstant l’accompagnement d’un comité international des élections.
Pour le reste, point n’est besoin de se demander ce que deviendra l’année prochaine l’actuel Chef de l’Etat. Car la Constitution y a répondu. Et nul n’est censé ignorer la loi.
Au demeurant ladite Constitution, fruit du pacte national élaboré avec la participation efficiente de la Communauté internationale, est complète, démocratique et fiable comme l’a prêché l’Honorable Président du Sénat et Autorité morale de l’Opposition républicaine dont le MPR est membre effectif.
Constitution qui prévoit et laisse entrevoir: «qu’il y ait élection ou pas, il y aura un Président légal de la République en janvier 2017, et une transition à durée bien déterminé qui s’en suivra. Partant, il paraît superfétatoire de se fourvoyer à chercher à ouvrir une porte largement entr’ouverte».
Accordons-nous harmonieusement et parfaitement avec la Constitution qui a établi un Etat de droit avec même des droits quelques fois insoupçonnés que l’Honorable président du sénat actuel qualifia de «droits révolutionnaires».
Par ailleurs, ladite Constitution a judicieusement réparti les attributions des pouvoirs publics et institutions d’Etat. Ainsi, les Cours et Tribunaux n’ont qu’une vertu qui est celle de dire le Droit, sans modifier ni élaborer d’autres lois.
Car nul n’est soumis à un règlement manifestement illégal.
Quelle fût la moralité de la journée
Les réformes introduites avaient comme vertu essentielle, la recherche du bien-être social individuel et collectif qui a fait dire au Maréchal Mobutu: «que tout gouvernement sera jugé à sa capacité de nourrir son peuple». Et l’actuel Chef de l’Etat de s’interroger: «A quoi servent les performances macro-économiques qui sont en totale inadéquation avec le vécu quotidien?».
Et pour le Maréchal Mobutu, le Zaïre n’est pas un pays en voie de développement mais plutôt sous-équipé.
Lequel équipement est soutenu par le financement qu’engendre la capitalisation autrement dit la propension à épargner.
Aussi, sanctionner une institution d’épargne même par le biais d’un seul chef de ses dirigeants, comme c’est le cas de la BIAC, c’est ébranler la confiance des épargnants qui comprimeront l’intensité du financement des investissements, en amenuisant les opportunités d’avoir un pays où il fait beau vivre.
Car l’on aura galvaudé l’équilibre macro-économique S -Epargne- I -Investissement- indispensable à la croissance économique du pays.
Surtout dans un pays, comme la RD-Congo, qui a une agriculture florissante pour laquelle le pays a un avantage comparatif évident, un potentiel hydraulique et minier incommensurable et dont les besoins d’investissement pour la production sont énormes pour ne pas dire colossaux.
L’épargne dont la base sous-jacente est le capital confiance, financera une base productive variée qui fera que le PIB exprime en valeur absolue, et non uniquement en valeur relative puisse mieux traduire la productivité du pays qui se sera rapproché du groupe de pays émergents plus vite que prévu.
Et ce à l’effet de donner un relief mieux assorti à l’effort de productivité du pays qu’entretient le Gouvernement en place.
Par ailleurs, le MPR estime que l’Opposition du pays serait bien inspirée d’élaborer en communion, une vision commune sur le devenir du pays, à partir de laquelle, l’on définirait le profil et même l’identité de celui qui aura les dispositions voulues pour conduire le pays. Car, comme l’a dit un homme politique français: «Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où aller».
Moralité, le MPR, qui croit et adhère au Dialogue et à l’alternance politique, se fait l’intime conviction que la solution aux problèmes que se pose le pays est dans l’esprit d’équipe. Car, l’union fait la force, disaient nos anciens colonisateurs.
Et le Maréchal Mobutu de dire:
Que deux têtes valent mieux qu’une!
Qu’il y est ainsi trois partis qui vont confronter leurs idées!
Car du choc des idées jaillit la lumière!
Qu’entretient le flambeau du Mouvement populaire de la révolution -MPR.
MPR que Mobutu a créé!
D’où:
Gloire immortelle au Maréchal Mobutu!
Vive la RD-Congo!
Vive l’Opposition républicaine!
Vive le Mouvement populaire de la révolution le MPR/Fait privé!
Kinshasa, le 24 avril 2016
Pour la Direction politique nationale
Président national
N’Simba M’Vuedi Simon
Membre du Collège des fondateurs

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