Habitués à la chienlit, les opposants espéraient une fin de non recevoir de l’autorité de la ville pour crier à la violation de la loi sur les manifestations publiques. Le Gouv’ les a pris de court en donnant son feu vert à la manif. A l’arrivée, les anti-révision ont fait piètre figure
Lundi 4 août 2014 a marqué, d’une manière quasi particulière, le couronnement de la maturité politique de la population kinoise qui a vécu dans l’indifférence une manifestation publique du regroupement de l’Opposition Place Sainte Thérèse à N’Djili, dans la banlieue Est de Kinshasa. A l’issue d’une démarche de routine, le regroupement de l’Opposition -UNC, UDPS, ECIDE, MPCR, PT et autres, ont sollicité de l’Autorité urbaine une autorisation pour la tenue d’une manifestation publique.
Les ténors de l’Opposition, invités le samedi 2 août 2014 à l’Hôtel du gouvernement provincial, à l’initiative du gouverneur André Kimbuta ont pris part à la séance de travail y consacrée. Bruno Mavungu, Martin Fayulu, Steve Mbikayi, Jean Claude Vuemba, Kovo Ingila et bien d’autres encore ont rencontré le premier citoyen de la ville, entouré des membres du Comité provincial de sécurité. Le maintien de l’ordre public et la préservation des bonnes mœurs ont été au centre du débat avec des assurances données par les organisateurs pour la bonne tenue de la manifestation.
La suite, on la connaît. Étonnés sûrement de la réaction positive de Kimbuta, qui a autorisé la tenue du meeting, les leaders de l’Opposition ont versé dans la mobilisation à travers la presse en publiant, notamment dans les journaux et la presse audiovisuelle la lettre d’approbation du gouverneur. De gros titres ont fait la une de la presse et des interviews ont été données ça et la pour vanter la lettre «inattendue». L’expression est de certains ténors de l’Opposition, qui ont fait fort de parler des stratégies mises en branle pour réussir la manif…
fausse impression. Habitués à la chienlit, les opposants espéraient une fin de non recevoir de l’autorité de la ville pour crier à la violation de la loi sur les manifestations publiques. En réalité, le Gouv’ les a pris de court en donnant son feu vert à la manif. A l’arrivée, les opposants ont fait piètre figure. Grosse désillusion. Minée par la contradiction et la mauvaise gestion des ressources humaines, l’Opposition a dû déchanter. On a vu le FONUS Emery Okundji faire profil bas. Les observateurs présents sur les lieux sont surpris par la situation sur terrain. C’est un non événement. Les drapeaux sont plus nombreux que les combattants eux-mêmes. Entre les harangues de la télévision et dans les journaux, la réalité est dure sur le front populaire.
Fière chandelle au Gouv’
A la limite indifférente, la population a préféré vaquer normalement à ses occupations: tous les commerces de la place Sainte Thérèse ont fonctionné à plein régime, la circulation n’a posé aucun problème, les jeunes footballeurs sont montés sur le terrain même de la manifestation pour leurs séances d’entraînement. Un détail saute aux yeux: aucune présence policière n’est signalée dans les parages les plus immédiats. On croit rêver! D’aucuns ont même douté de la sincérité et du sérieux des Opposants qui ont brandi la lettre de Kimbuta autorisant le rassemblement.
Occasion pour les observateurs de saluer l’approche du Gouverneur. En autorisant la tenue de ce meeting, Kimbuta a agi de manière républicaine en mettant l’Opposition devant ses responsabilités. Il a rappelé de manière méthodique aux organisateurs leurs responsabilités pénales en cas de dérapage de la manifestation.
On se souvient, en effet, des troubles et casses qui ont toujours émaillé les sorties publiques de certains partis politiques occasionnant par ce fait des pertes et des dommages multiples dans le chef des personnes non directement concernées par l’activité politique. La pédagogie Kimbuta a fonctionné, dans la droite ligne de la tolérance politique insufflée par le Président de la République, garant des libertés d’expression des citoyens.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les organisateurs ont répété à leurs bases respectives le mot d’ordre du Gouv’: en cas de dérapages, de trouble à l’ordre public et d’atteinte aux bonnes mœurs, la loi devrait être appliquée dans toute sa rigueur. Le message a été capté. Mention spéciale à la Police nationale et aux services de sécurité qui, agissant sous les ordres de l’Autorité urbaine, ont fait preuve, encore une fois, de professionnalisme en encadrant discrètement bien entendu la manif. Fière chandelle à Kimbuta.
Natine K.
Lundi 4 août 2014 a marqué, d’une manière quasi particulière, le couronnement de la maturité politique de la population kinoise qui a vécu dans l’indifférence une manifestation publique du regroupement de l’Opposition Place Sainte Thérèse à N’Djili, dans la banlieue Est de Kinshasa. A l’issue d’une démarche de routine, le regroupement de l’Opposition -UNC, UDPS, ECIDE, MPCR, PT et autres, ont sollicité de l’Autorité urbaine une autorisation pour la tenue d’une manifestation publique.
Les ténors de l’Opposition, invités le samedi 2 août 2014 à l’Hôtel du gouvernement provincial, à l’initiative du gouverneur André Kimbuta ont pris part à la séance de travail y consacrée. Bruno Mavungu, Martin Fayulu, Steve Mbikayi, Jean Claude Vuemba, Kovo Ingila et bien d’autres encore ont rencontré le premier citoyen de la ville, entouré des membres du Comité provincial de sécurité. Le maintien de l’ordre public et la préservation des bonnes mœurs ont été au centre du débat avec des assurances données par les organisateurs pour la bonne tenue de la manifestation.
La suite, on la connaît. Étonnés sûrement de la réaction positive de Kimbuta, qui a autorisé la tenue du meeting, les leaders de l’Opposition ont versé dans la mobilisation à travers la presse en publiant, notamment dans les journaux et la presse audiovisuelle la lettre d’approbation du gouverneur. De gros titres ont fait la une de la presse et des interviews ont été données ça et la pour vanter la lettre «inattendue». L’expression est de certains ténors de l’Opposition, qui ont fait fort de parler des stratégies mises en branle pour réussir la manif…
fausse impression. Habitués à la chienlit, les opposants espéraient une fin de non recevoir de l’autorité de la ville pour crier à la violation de la loi sur les manifestations publiques. En réalité, le Gouv’ les a pris de court en donnant son feu vert à la manif. A l’arrivée, les opposants ont fait piètre figure. Grosse désillusion. Minée par la contradiction et la mauvaise gestion des ressources humaines, l’Opposition a dû déchanter. On a vu le FONUS Emery Okundji faire profil bas. Les observateurs présents sur les lieux sont surpris par la situation sur terrain. C’est un non événement. Les drapeaux sont plus nombreux que les combattants eux-mêmes. Entre les harangues de la télévision et dans les journaux, la réalité est dure sur le front populaire.
Fière chandelle au Gouv’
A la limite indifférente, la population a préféré vaquer normalement à ses occupations: tous les commerces de la place Sainte Thérèse ont fonctionné à plein régime, la circulation n’a posé aucun problème, les jeunes footballeurs sont montés sur le terrain même de la manifestation pour leurs séances d’entraînement. Un détail saute aux yeux: aucune présence policière n’est signalée dans les parages les plus immédiats. On croit rêver! D’aucuns ont même douté de la sincérité et du sérieux des Opposants qui ont brandi la lettre de Kimbuta autorisant le rassemblement.
Occasion pour les observateurs de saluer l’approche du Gouverneur. En autorisant la tenue de ce meeting, Kimbuta a agi de manière républicaine en mettant l’Opposition devant ses responsabilités. Il a rappelé de manière méthodique aux organisateurs leurs responsabilités pénales en cas de dérapage de la manifestation.
On se souvient, en effet, des troubles et casses qui ont toujours émaillé les sorties publiques de certains partis politiques occasionnant par ce fait des pertes et des dommages multiples dans le chef des personnes non directement concernées par l’activité politique. La pédagogie Kimbuta a fonctionné, dans la droite ligne de la tolérance politique insufflée par le Président de la République, garant des libertés d’expression des citoyens.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, les organisateurs ont répété à leurs bases respectives le mot d’ordre du Gouv’: en cas de dérapages, de trouble à l’ordre public et d’atteinte aux bonnes mœurs, la loi devrait être appliquée dans toute sa rigueur. Le message a été capté. Mention spéciale à la Police nationale et aux services de sécurité qui, agissant sous les ordres de l’Autorité urbaine, ont fait preuve, encore une fois, de professionnalisme en encadrant discrètement bien entendu la manif. Fière chandelle à Kimbuta.
Natine K.