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Jeune zé vieux sensibilise la femme sur son devenir

Après le lancement officiel, intervenu le samedi 1er juillet 2017, le mouvement citoyen Jeune zé vieux a organisé sa première activité. La grande salle de la paroisse Notre dame de Fatima, dans la commune de la Gombe, a servi de cadre pour cette activité présentée sous forme d’une conférence-débat le samedi 29 juillet 2017 dont la visée a été l’épanouissement de la jeune fille. Les échanges, au cours de la conférence, ont porté sur «Fille d’aujourd’hui, femme de demain». «Le choix du thème n’est pas hasardeux. C’est une façon de présenter la société dans sa continuation. Comme toute autre société, la société congolaise doit se pérenniser. Pour ce faire, il faut une transmission des valeurs. Aujourd’hui, la fille est la véritable récipiendaire qui doit recevoir de la femme, qui est soit sa maman soit encore son aînée, les valeurs, les orientations à transmettre, demain, à la nouvelle génération», a expliqué le coordonnateur national de Jeune zé vieux, Serge Onyumbe. Et de préciser: «cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne « Pas une rue sans un Jeune zé Vieux ». Cette campagne va s’étendre sur tout Kinshasa pendant 6 mois. Nous avons commencé le 1er juillet et tous les mois nous allons nous rencontrer avec les jeunes et les vieux pour discuter autour des questions d’intérêt communautaire».
Visiblement satisfait du bon déroulement de la manifestation, Serge Onyumbe, après avoir interagi avec les participants, a laissé entendre que l’orientation de la femme d’aujourd’hui ne doit souffrir d’aucune limitation en termes de date. «Il est décevant de penser que l’on ne peut parler femme qu’au mois de mars», a-t-il regretté. Et de rassurer: «c’est une question qui doit toujours être d’actualité pour s’assurer d’atteindre à tout moment nos objectifs. C’est un combat continue».
A Fatima, une ambiance bon enfant a caractérisé la première conférence-débat du mouvement Jeune zé vieux à laquelle le professeur Aimé Kayembe, coordonnateur national du rapport genre, a exposé aux côtés de Ndaye Beatrice, project manager de Pathfinder international. Ce mouvement se veut être une dynamique d’hommes et de femmes qui réfléchissent sur l’épanouissement de la RD-Congo à partir de la base. «Ensemble, redonnons à la RD-Congo ses lettres de noblesse. Réinventons le rêve congolais. Nous avons le devoir de ne pas rester trop jeune pour oser ou trop vieux pour entreprendre», avait dit Onyumbe au lancement de son mouvement à la salle La Grace, dans la commune de Kasa-Vubu.
LOI
 

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