«Nous sommes au cœur du Made in Congo. Le Président de la République Joseph Kabila a ordonné au gouvernement de travailler dans le sens de l’émergence d’une nouvelle classe entrepreneuriale et du redressement industriel de la RD-Congo. Ces inspections sont finalement pour voir, avec le FPI, instrument mis à la disposition du ministère de l’Industrie, ce que nous faisons pour répondre à l’injonction du Chef de l’Etat», a précisé Germain Kambinga
Un début de weekend de non repos pour Germain Kambinga, ministre RD-congolais de l’Industrie. Vendredi 2 octobre 2015, accompagné de l’ADG du Fonds de promotion de l’industrie -FPI-, Constantin Mbengele, il a procédé aux visites d’inspection des entreprises financées par le FPI. Sans discontinuer, il a inspecté le port industriel Bahati trading construct -BTC-, la Minoterie africaine -MINAF- du groupe l’envol et Issas-Ode. Toutes ces usines sont entièrement financées par le FPI et sont tenues par les RD-Congolais. Du vrai Made in Congo!
«Tout ce que nous essayons de montrer est qu’effectivement le gouvernement est au travail. Et que, malgré les difficultés et malgré cette vision pessimiste de certains observateurs, la RD-Congo reste une terre d’espérance. Les RD-Congolais qui croient en l’avenir de ce pays sont à l’œuvre et bénéficient de l’accompagnement de l’Etat. Nous pouvons affirmer que le redressement industriel de notre pays, par l’action conjuguée du gouvernement et des entrepreneurs nationaux, est en route», a déclaré Germain Kambinga.
Germain Kambinga fait tout son possible pour matérialiser la volonté du Chef de l’Etat, Joseph Kabila, relative à l’émergence de l’industrie en RD-Congo par les RD-Congolais. Raison pour laquelle, il a personnellement tenu s’enquérir de la manière dont fonctionnent différentes entreprises bénéficiaires du financement du FPI. Le ministre de l’Industrie a commencé par Bahati trading construct -BTC-, un port en construction et en phase de finalisation. Christine Bahati Munyangi, la propriétaire, a assuré que ce port industriel, avec une capacité d’accueil de neuf bateaux, sera opérationnel vers la fin de l’année.
A en croire ses explications, après 9 ans de travail, elle est parvenue à asphalter 3 hectares sur le fleuve, à installer 5 pompes à essence capables d’approvisionner un bateau à 50 litres par minute, à construire des entrepôts avec une capacité de 7200 m3 chacun et tant d’autres infrastructures. Germain Kambinga est émerveillé: «c’est extraordinaire! Avec un port comme celui-ci, dans la filière de l’huile de palme par exemple, ce sont des facilités pour l’entrée des intrants venant de l’intérieur du pays et c’est une réduction de coût. Ce port, dirigé et construit par une RD-Congolaise, est une contribution majeure dans le secteur industriel de notre pays. C’est ce que veut le Chef de l’Etat». Et l’ADG du FPI, Constantin Mbengele, a renchéri: «cette dame, maman Bahati, a bénéficié du financement du FPI après avoir été partout à l’extérieur et après avoir frappé, sans succès, à beaucoup de portes. Il a fallu qu’elle se tourne vers le FPI pour qu’aujourd’hui son projet soit une réalité». La deuxième usine inspectée, c’est la Minoterie africaine -MINAF- du groupe l’envol.
Dans cette usine spécialisée en farine de maïs, Germain Kambinga a précisé que cette minoterie peut produire jusqu’à plus de 180 tonnes de maïs par jour. Pour Constantin Mbengele, la MINAF est une réponse à la recommandation du gouvernement de la République qui veut que le gros des investissements du FPI soit dirigé vers le secteur agroalimentaire pour nourrir la population RD-congolaise. «Pour chasser la pauvreté, il faut chasser la famine», a-t-il indiqué.
Pour boucler cette journée, le tandem Kambinga-Mbengele s’est rendu à Issas-Ode, une usine spécialisée en papier hygiénique à usage domestique. Veste enlevée et manche retroussée, Germain Kambinga s’est approché jusque d’une machine peu recommandable. «C’est dangereux!», lui lance Edo Sassy, propriétaire de cette usine. Le ministre a tenu à se faire une idée, jusque dans les moindres détails.
«Nous sommes au cœur du Made in Congo. Le Président de la République a ordonné au gouvernement de travailler dans le sens de l’émergence d’une nouvelle classe entrepreneuriale et du redressement industriel de la RD-Congo. Ces inspections sont finalement pour voir, avec le FPI, instrument mis à la disposition du ministère de l’Industrie, ce que nous faisons pour répondre à l’injonction du Chef de l’Etat», a précisé Germain Kambinga.
Constantin Mbengele a, quant à lui, exprimé toute sa gratitude à son ministre de tutelle: «merci au ministre de l’Industrie de nous avoir accompagné pour voir précisément comment le FPI traduit en acte les instructions du Premier ministre dans la matérialisation de la vision du Chef de l’Etat. C’est un motif de satisfaction de constater que l’autorité de tutelle encourage le travail fait par le FPI suivant les instructions du gouvernement». La série de ces visites d’inspections continue et n’est pas prête à s’arrêter.
Barick BUEMA
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