Soucieuse de mieux orienter les travaux du dialogue politique national et inclusif en RD-Congo, la Commission africaine pour la supervision des élections -CASE-, dans sa déclaration d’observation du lundi 5 septembre 2016, signée par son président Simaro Ngongo Mbayo, souligne qu’elle salue les conclusions du rapport d’évaluation électorale et annonce l’ouverture de son bureau de suivi des travaux dudit dialogue. Elle rappelle également à la nation RD-congolaise toute entière qu’en cas de blocage complet des travaux du dialogue, qu’il soit vite rappelé à l’Union africaine -UA- sa responsabilité de sélectionner un nouveau candidat facilitateur parmi les personnalités éligibles déjà proposées par la CASE.
La CASE salue les conclusions du rapport d’évaluation électorale faites par les ONG américaines IFES, NDI et IRI dans la perspective d’une meilleure orientation des travaux du dialogue politique national et inclusif en RD-Congo.
«La CASE rappelle à la nation RD-congolaise toute entière qu’en cas de blocage complet des travaux du dialogue, qu’il soit vite rappelé à l’Union africaine sa responsabilité de sélectionner un nouveau candidat facilitateur parmi les personnalités éligibles déjà proposées par la CASE», précise la déclaration.
Dans cette même communication, la CASE souligne qu’elle apprécie à juste titre le démarrage, en date du 1er septembre dernier, des travaux du dialogue politique national et inclusif et considère qu’il s’agit là d’un pas visible méritant d’être évalué aux fins de jeter véritablement les bases du vrai dialogue attendu par le peuple RD-congolais.
. «La CASE souligne néanmoins l’importance de garder une oreille attentive vis-à-vis des autres leaders politiques et sociaux non encore convaincus par l’actuelle facilitation dudit dialogue. A cet effet, la CASE vient d’ouvrir ce lundi 5 septembre 2016, un bureau de suivi du dialogue afin d’analyser et évaluer au quotidien, le déroulement des travaux du dialogue.
La CASE insiste sur la nécessité d’un consensus politique susceptible de permettre l’organisation apaisée, raisonnable et professionnelle des élections nationales en tenant compte des défis et contraintes régulièrement énumérés par la CENI et suffisamment soulignés par les trois missions internationales d’évaluation du processus électoral en RD-Congo», insiste la déclaration.
Cette communication signifie par ailleurs que de la même manière que la CASE a eu à le souligner lors de la publication des rapports d’évaluation électorale par l’Organisation internationale de la Francophonie -OIF- et l’Organisation des Nations unies, elle suit non sans intérêt la publication du rapport d’évaluation électorale par les ONG américaines IFES, NDI, IRI et s’engage à en produire une analyse approfondie.
«La CASE est sérieusement préoccupée de constater que les différentes composantes au dialogue politique national inclusif, à savoir notamment les partis politiques -Majorité et Opposition-, la Société civile et même les personnalités conviées à ces assises, n’ont nullement tenu compte de l’expertise de leurs délégués conformément aux différentes matières programmées par la feuille de route du dialogue.
La CASE considère que les délégués aux travaux du dialogue doivent revêtir un caractère suffisamment conciliateur et disposer d’un bagage politique et électoral appréciable, étant entendu que la plupart de thématiques alignées concernent à la fois des discussions politiques et la planification du processus électoral en RD-Congo», martèle la déclaration. L’attention de tous les délégués au dialogue politique national et inclusif est également attirée sur l’impérieuse nécessité de préserver les acquis du processus électoral en cours aux fins de favoriser l’organisation rapide des élections en RD-Congo.
Parousia MAKANZU
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