Martin Fayulu, membre de la Dynamique de l’Opposition, et Christophe Lutundula, membre du G7, tous deux membres du Rassemblement ont expliqué l’Accord du 31 décembre, sur les points concernant les élections. Christophe Lutundula a souligné que l’Accord du 31 décembre attribue la Primature et le Conseil national de suivi de l’Accord -CNSA- au Rassemblement.
Face aux organisations de la Société civile, Martin Fayulu et Christophe Lutundula, membres du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement -RASSOP- ont expliqué l’Accord de la Saint Sylvestre, dans ses conclusions relatives aux élections, au cours du deuxième café citoyenne de la synergie des missions d’observation citoyenne des élections. Ces deux membres du Rassemblement ont présenté cet Accord de la Saint sylvestre comme le seul document qui actuellement confère la légitimité aux autres institutions de la RD-Congo. Ils ont également signalé que l’application de cet accord s’impose à tous.
Pour sa part, Martin Fayulu a salué le niveau de l’échange, tout en revenant sur les conséquences à tirer. «Nous devons retenir premièrement que l’Accord du 31 décembre demeure actuellement le seul document qui confère la légitimité aux autres institutions. Pour cela, cet accord doit être appliqué à tout prix», a commenté Martin Fayulu qui a invité le peuple RD-congolais à s’accaparer de cet accord qui, selon lui, est un atout majeur pour le relèvement de notre pays. «Il ne faut suivre ceux qui se mettent à la marge du processus de la mise en application de cet accord. Nous ne sommes pas dans le débat ni querelles ni disputes. Nous sommes devant plus de 80 millions de la population ayant les yeux braqués sur nous. Nous n’avons pas le droit à l’erreur», a déclaré le député. Martin Fayulu a en outre précisé que la population RD-congolaise souffre déjà et elle souffrira encore demain aussi longtemps que cet accord ne sera pas mis en application. Il a souhaité que l’accord du 31 décembre soit appliqué pour l’intérêt commun.
Équilibre aux négociations
Par rapport à la problématique de la désignation du Premier ministre, Christophe Lutundula, président de l’Alliance des démocrates pour le progrès -ADP-, a expliqué: «le poste du Premier ministre est très capital parce qu’il donne de l’équilibre aux négociations. La Majorité présidentielle est restée avec la Présidence de la République, le Parlement et les Assemblées provinciales. Nous avons eu besoin des garanties. C’est comme ça que nous avons le poste de Premier ministre et le Conseil national de suivi de l’accord -CNSA-. Si on leur laissait le gouvernement, ils vont continuer à gérer le pays de leur façon», a-t-il conclu.
Mymye MANDA
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