Politique

Katumbi a rencontré Darryl Lewis à Washington

Exclusif – RDC : Moïse Katumbi a rencontré l’ex-marine Darryl Lewis à Washington

L’Américain Darryl Lewis et Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RDC, le 13 juillet 2016 à Washington. © DR

En séjour à Washington où il a pris part mercredi à une table ronde organisée au siège du think tank Atlantic Council (AC), l’opposant Moïse Katumbi a rencontré Darryl Lewis, l’ex-marine arrêté puis relâché par les autorités congolaises dans le cadre d’une affaire de recrutement présumé de mercenaires.

« Darryl Lewis est libre chez lui, aux États-Unis », soutient un proche de Moïse Katumbi qui a assisté, le 13 juillet, à la rencontre entre l’ancien gouverneur, inculpé en RD Congo d’atteinte à la sûreté de l’État, et cet ex-marine arrêté à Lubumbashi fin avril et relâché par les autorités judiciaires congolaises.
L’Américain était pourtant soupçonné d’être le « mercenaire au service » de l’ancien gouverneur du Katanga. « Ce n’est pas vrai », répond Darryl Lewis dans une vidéo enregistrée à Washington lorsqu’il est « venu saluer Moïse Katumbi », selon l’entourage de l’opposant congolais.

Quelques jours plus tôt, une source judiciaire congolaise confiait à Jeune Afrique qu’ « aucune commission rogatoire internationale n’a été envoyée à la justice américaine » dans le cadre de l’affaire de recrutement présumé de mercenaires, contrairement à ce qu’avait annoncé le parquet général de la République.
« Aucune poursuite n’est engagée aux États-Unis contre Darryl Lewis. La justice congolaise avait annoncé une commission rogatoire internationale pour ne pas perdre la face, mais c’était du bluff », assure un conseiller de Moïse Katumbi. « L’Américain a été relâché mais des Congolais arrêtés dans la même affaire continuent de croupir en détention », déplore-t-il.

Pourquoi Katumbi plaide pour des sanctions ciblées
Lors de son séjour à Washington, Moïse Katumbi a rencontré des membres de la Chambre des représentants et du Sénat américain, des universitaires et des ONG américaines, notamment Human Rights Watch et Enough Project. Puis il a participé à une table ronde organisée au siège du think tank Atlantic Council (AC), où il a rencontré Darryl Lewis.
Candidat déclaré à la présidentielle, malgré son inculpation pour atteinte à la sûreté d’État, « Moïse Katumbi a surtout plaidé en faveur d’un soutien au processus électoral en RD Congo, a expliqué à Jeune Afrique Olivier Kamitatu, un des vice-présidents du G7, regroupement des frondeurs exclus de la Majorité présidentielle (MP), qui a accompagné l’ex-gouverneur à Washington.
« Il a rappelé à ses interlocuteurs que l’opposition politique congolaise parle désormais d’une seule voix, que les résolutions 2 277 et 2 293 demeurent des éléments puissants pour presser le régime de Kinshasa à organiser les élections dans les délais constitutionnels », a ajouté l’ancien ministre.
« Moïse Katumbi a également relevé les défaillances des autorités congolaises à sécuriser les civils et les risques de violence qu’elles faisaient courir au pays. (…) Dans ces conditions, pour parvenir à poursuivre le processus démocratique en RD Congo, il a plaidé pour des sanctions ciblées contre ceux qui restreignent l’espace politique dans le pays », a-t-il conclu.

L’Américain Darryl Lewis et Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RDC, le 13 juillet 2016 à Washington. © DR

En séjour à Washington où il a pris part mercredi à une table ronde organisée au siège du think tank Atlantic Council (AC), l’opposant Moïse Katumbi a rencontré Darryl Lewis, l’ex-marine arrêté puis relâché par les autorités congolaises dans le cadre d’une affaire de recrutement présumé de mercenaires.

« Darryl Lewis est libre chez lui, aux États-Unis », soutient un proche de Moïse Katumbi qui a assisté, le 13 juillet, à la rencontre entre l’ancien gouverneur, inculpé en RD Congo d’atteinte à la sûreté de l’État, et cet ex-marine arrêté à Lubumbashi fin avril et relâché par les autorités judiciaires congolaises.
L’Américain était pourtant soupçonné d’être le « mercenaire au service » de l’ancien gouverneur du Katanga. « Ce n’est pas vrai », répond Darryl Lewis dans une vidéo enregistrée à Washington lorsqu’il est « venu saluer Moïse Katumbi », selon l’entourage de l’opposant congolais.

Quelques jours plus tôt, une source judiciaire congolaise confiait à Jeune Afrique qu’ « aucune commission rogatoire internationale n’a été envoyée à la justice américaine » dans le cadre de l’affaire de recrutement présumé de mercenaires, contrairement à ce qu’avait annoncé le parquet général de la République.
« Aucune poursuite n’est engagée aux États-Unis contre Darryl Lewis. La justice congolaise avait annoncé une commission rogatoire internationale pour ne pas perdre la face, mais c’était du bluff », assure un conseiller de Moïse Katumbi. « L’Américain a été relâché mais des Congolais arrêtés dans la même affaire continuent de croupir en détention », déplore-t-il.

Pourquoi Katumbi plaide pour des sanctions ciblées
Lors de son séjour à Washington, Moïse Katumbi a rencontré des membres de la Chambre des représentants et du Sénat américain, des universitaires et des ONG américaines, notamment Human Rights Watch et Enough Project. Puis il a participé à une table ronde organisée au siège du think tank Atlantic Council (AC), où il a rencontré Darryl Lewis.
Candidat déclaré à la présidentielle, malgré son inculpation pour atteinte à la sûreté d’État, « Moïse Katumbi a surtout plaidé en faveur d’un soutien au processus électoral en RD Congo, a expliqué à Jeune Afrique Olivier Kamitatu, un des vice-présidents du G7, regroupement des frondeurs exclus de la Majorité présidentielle (MP), qui a accompagné l’ex-gouverneur à Washington.
« Il a rappelé à ses interlocuteurs que l’opposition politique congolaise parle désormais d’une seule voix, que les résolutions 2 277 et 2 293 demeurent des éléments puissants pour presser le régime de Kinshasa à organiser les élections dans les délais constitutionnels », a ajouté l’ancien ministre.
« Moïse Katumbi a également relevé les défaillances des autorités congolaises à sécuriser les civils et les risques de violence qu’elles faisaient courir au pays. (…) Dans ces conditions, pour parvenir à poursuivre le processus démocratique en RD Congo, il a plaidé pour des sanctions ciblées contre ceux qui restreignent l’espace politique dans le pays », a-t-il conclu.

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