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Kinshasa: 50 journalistes outillés sur les dangers des rayonnements ionisants

En dépit de biens faits de rayonnements ionisants dans plusieurs domaines dont celui de la médecine, l’exploitation minière est non sans risque pour les mineurs, l’environnement et le public. A côté des performances économiques, il y a des risques dus aux sources de radio-exposition dans les mines. En RD-Congo, l’optimisation de la radioprotection est consacrée à l’article 404 bis et 405 du Règlement minier afin de réduire et/ou d’éviter tout risque radiologique.

Pour atteindre cet objectif, le Comité national de protection contre les rayonnements ionisants -CNPRI- et la Direction de protection de l’environnement minier travaillent en étroite collaboration. Toutes ces informations méritent d’être portées à l’attention du public par les médias en vue de permettre aux populations de s’éviter d’être exposés à ces rayonnements. Raison pour laquelle l’Association des journalistes et éditeurs indépendants du Congo -AJEIC- et le CNPRI ont organisé, lundi 18 février, à l’hôtel African Palace, à Kinshasa, un atelier de renforcement des capacités et de vulgarisation des journalistes sur l’existence et le rôle que joue le CNPRI contre les rayonnements ionisants en RD-Congo.

A cette fin, 50 journalistes, hommes et femmes, sélectionnés dans les différents médias: presse écrite, radiotélévision et presse en ligne ont été formés sur les dangers des rayonnements ionisants, à la protection physique des matières et des installations nucléaires. A cette occasion, le Pr Florimond Niamonga Kabano, président du CNPRI, a fait savoir que, par la sensibilisation, le journaliste pourra contribuer à la protection de la population contre les dangers des rayonnements ionisants et à la protection physique des matières et des installations nucléaires en vulgarisant de la loi du n°017/2002 du 16 octobre 2022.

«Je vous exhorte à tout mettre en œuvre pour sensibiliser la population RD-congolaise aux dangers des rayonnements ionisants, à la protection physique des matières et des installations nucléaires et au rôle du Comité national de protection contre les rayonnements ionisants», a-t-il signifié aux participants à l’atelier. Le CNPRI a pour mission de protéger l’homme en général, le personnel travaillant sous rayonnement en particulier, et l’environnement contre les effets nuisibles et indésirables des rayonnements ionisants.

En sa qualité de titulaire d’autorisation, le CNPRI se fonde sur les principes de déclaration pour les matières de faible dangerosité, la limitation des doses d’exposition et la conformité aux normes de l’Agence internationale de l’énergie atomique -AIEA.

De son côté, le président de l’Association des journalistes et éditeurs indépendants du Congo -AJEIC-, Théodore Lumu Mbinge, a remercié le CNPRI pour l’organisation de cet atelier d’une journée, exhortant tous les participants à jouer au mieux leur rôle dans la sensibilisation des RD-Congolais sur les rayonnements ionisants. «Je nous exhorte à mettre les bouchées doubles en répondant à notre exigence professionnelle par l’organisation des émissions en vue d’aider la population à s’imprégner réellement des dangers des rayonnements ionisants et de la protection physique des matières et des installations nucléaires», a-t-il insisté.

Deux experts du CNPRI, à savoir: Sylvain Tshipamba Tshipamba, expert en droit nucléaire, et Eddy Bosanga ont exposé respectivement sur la législature en vigueur en la matière et l’apport une autorité de régulation et de sécurité nucléaire. Quant à Pierrot Saidi Mbuyu, journaliste et expert, il s’est appesanti sur la communication et le style journalistique. Puis les participants ont travaillé dans deux groupes pour formuler des recommandations. Ils ont promis de tout mettre en œuvre pour accompagner le CNPRI dans sa mission et appelé à la création d’un réseau des journalistes pour atteindre cet objectif.

Parmi les recommandations, on a suggéré au CNPRI de créer un centre d’interaction, d’organiser des visites guidées en faveur des journalistes sur des sites où les rayonnements ionisants sont signalés et de mettre à la disposition de la presse des textes et autres supports de sensibilisation pour lui permettre de mieux jouer son rôle dans cette sensibilisation. Des brevets seront remis aux participants dans les prochains jours. Le responsable de l’UNPC, présent à cet atelier, a demandé aux journalistes de se spécialiser dans ce domaine de rayonnements ionisants.

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