Le groupe de communication des Nations unies a organisé une session de formation du 10 au 11 janvier 2024 à Kinshasa. Avec le soutien de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture -UNESCO-, 32 journalistes des médias publics et privés ont bénéficié de la formation sur le système de coopération des Nations unies avec le gouvernement. A cette occasion, Joseph Poto Poto, spécialiste des programmes de communication à l’UNESCO, a précisé que l’objectif de cette activité était d’outiller les journalistes de la capitale des connaissances générales sur le système de coopération des Nations unies en RD-Congo. Selon lui, l’ONU développe une coopération internationale au cours de laquelle les deux parties ont mis en place un cadre de coopération pour relever les défis majeurs de développement.
Joseph Poto Poto a également révélé que l’organisation de cette formation consiste à faire comprendre aux professionnels des médias le plan cadre de coopération en vue de leur permettre d’en connaître les tenants et les aboutissants. Il a aussi rappelé aux participants que les Nations unies comportent plus d’une vingtaine d’entités, de fonds et programmes.
Au cours des travaux, plusieurs exposés ont été présentés à tour de rôle par différents intervenants. Il s’agit des sous-thèmes relatifs au plan cadre de coopération et les principaux atteints de 2020-2023; au mécanisme de financement du système des Nations unies; les Nations unies dans l’écosystème de coopération; les Nations unies et la prévention contre les abus et exploitations sexuels. «L’implication des médias est déterminante pour promouvoir la contribution des Nations unies auprès de la population, mais aussi pour la sensibiliser au rôle que chacun peut jouer pour soutenir la coopération ONU-RD-Congo», a-t-il signifié.
A travers cette formation de deux jours, les journalistes des médias se sont offerts l’opportunité de rencontrer les experts dans les thématiques de ce plan cadre, afin de renforcer leur compréhension des enjeux de développement durable en RD-Congo et de leur pertinence.
Mymye MANDA