Les médias ont donné l’alerte sur un vaste complot en gestation contre le Directeur général de l’ARSP, Miguel Kashal. Ils ne se sont pas trompés. Les premières attaques estampillées «SOS» ou «Appel à l’aide» ont été lancées. Sur la toile, il se constate la mise en circulation d’une série de diatribes contre Miguel Kashal, répondant sur des accusations infondées, œuvre d’un jeune entrepreneur qui semble n’avoir rien compris des missions de l’ARSP.
Djessy Tamio Nsumbu, responsable d’Agro-Mav à Mbanza-Ngungu, réclame une subvention de 100.000 dollars à l’ARSP pour avoir présenté son produit au DG Kashal et avoir été amené à le présenter, dans le cadre de la facilitation, en Afrique du Sud. Il est en train de recruter communicateurs et autres influenceurs pour distiller des contrevérités dans les réseaux sociaux et induire l’opinion en erreur. Voici que la mission du Régulateur du secteur de la sous-traitance dans le secteur privé est de planifier, contrôler, concevoir et proposer des réformes en matière de sous-traitance dans le secteur privé.
En aucun cas, le législateur donne à l’ARSP le rôle de financer ou subventionner des entreprises ou des entrepreneurs. Ces détails sont essentiels pour éviter confusions et mal entendus. L’allégation selon laquelle Miguel Kashal ou l’ARSP aurait promis une subvention de 100.000 dollars à Tamio Nsumbu est infondée, précise la Cellule de communication de l’ARSP. Et a tout faux quiconque y croit ou tente de le faire croire. L’ARSP et son Directeur général poursuivent sans désemparer l’application des directives du Président de la République dans le domaine de la sous-traitance, tout en veillant à ce que les responsabilités du Régulateur ne soient pas confondues avec celles d’autres entités gouvernementales ou organismes financiers.
Pour un éventuel accompagnement financier de son projet, Tamio Nsumbu est prié d’aller voir Fonds de garantie de l’entrepreneuriat au Congo -FOGEC. Critères pour postuler: le projet ou le business doit être porté par un congolais. Il doit créer de la valeur sur le plan national -exclusion des affaires sur le négoce des produits importés- et être rentable -justifier de la capacité à rembourser le crédit.
Réponse au communiqué de Djessy TAMIO Nsumbu, entrepreneur à Mbanza-Ngungu
En réponse au message circulant au sujet de la prétendue subvention de 100.000$ et des actions de l’ARSP, il est crucial de rappeler les responsabilités précises de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP). Sa mission étant de réguler, planifier, contrôler, concevoir et proposer des réformes en matière de sous-traitance dans le secteur privé, en aucun cas, elle n’est chargée de financer ou de subventionner des entreprises ou entrepreneurs. Cette distinction est essentielle pour éviter les confusions et malentendus.
Concernant le DG de l’ARSP, Miguel Katemb , il est important de noter que son engagement demeure strictement dans le cadre de ses attributions légales. Son rôle est de soutenir la mise en œuvre des réformes conformes à la vision du Chef de l’État, notamment en matière de sous-traitance, et non d’octroyer des financements directs aux entreprises.
L’allégation selon laquelle l’ARSP ou Miguel aurait promis une subvention de 100.000$ est donc infondée. De plus, l’ARSP ne peut être tenue responsable des mesures fiscales appliquées par les autorités compétentes, ni des conséquences découlant de l’incapacité d’une entreprise privée à honorer ses obligations fiscales.
Il est regrettable de faire avaler au public cet amalgame.
À noter que l’ARSP, et son DG travaillent dans la droite ligne avec les directives du Chef de l’État, tout en veillant à ce que ces responsabilités ne soient pas confondues avec celles d’autres entités gouvernementales ou financières.
Cellcom/ ARSP