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Réserves de change: Malangu dit enfin la vérité

«Il est donc impérieux que ces réserves, situées à USD 3.356,76 millions au 17 septembre 2021, soient suffisamment élevées et couvrent, au minimum, 3 mois d’importations des biens et services», se réjouit Mme le gouverneur de la BCC

Dans un communiqué diffusé mardi 21 septembre, le gouverneur de la Banque centrale du Congo -BCC-, Malangu Kabedi Mbuyi, porte à la connaissance du public que les réserves de change de la RD-Congo se sont situées à USD 3.356,76 millions au 17 septembre 2021, contre USD 708,89 millions en décembre 2020, ce qui a porté la couverture d’importation des biens et services à 3 mois.

S’inscrivant dans la logique de la transparence, facteur essentiel pour maintenir la coopération avec le Fonds monétaire international -FMI-, Mme le gouverneur de la BCC évoque trois des facteurs explicatifs de cette évolution.

D’abord, les opérations habituelles de la BCC sur le marché de change pour acheter des devises et racheter les recettes fiscales en devises.

Puis, l’encaissement du financement du Fonds monétaire international -FMI- au titre de la facilité élargie du crédit -FEC-, relatif à la mise en œuvre du programme économique du gouvernement.

Enfin, l’encaissement de l’allocation des Droits de tirage spéciaux -DTS- du FMI équivalant à USD 1,5 milliard au 17 septembre 2021. «Cet encaissement fait suite à la décision du G-20, par l’entremise du Conseil d’administration du FMI, de procéder à l’augmentation des allocations des DTS, dans le contexte de la lutte contre les effets néfastes de la pandémie de Covid-19, pour tous les pays membres du FMI», indique-t-elle dans son communiqué, précisant: «cet encaissement a permis de renforcer les réserves de change qui étaient déjà sous une tendance haussière depuis avril 2021, atteignant  USD 1.785,38 au 27 août 2021, quelques jours avant le décaissement de l’allocation des DTS en faveur de la RD-Congo».

Pour le gouverneur de la BCC, les réserves de change soutiennent la résilience économique d’un pays dans la mesure où elles permettent d’assurer la riposte en cas de choc contre la monnaie nationale, en vue de préserver la stabilité de celle-ci. «Il est donc impérieux que ces réserves soient suffisamment élevées et couvrent, au minimum, 3 mois d’importations des biens et services», se réjouit Malangu Kabedi Mbuyi.                

Cette transparence de rendre compte de la BCC vient couper court à toutes les spéculations et rumeurs ayant accompagné la nouvelle de la hausse des resserres nationales de change dans la mesure où il n’est fait mention, nulle part dans ledit communiqué, des retombées du travail de l’Inspection générale des Finances -IGF.

Octave MUKENDI  

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