
Contrairement au mois précédent, la paie des fonctionnaires de l’Etat pour le mois de juillet a connu le retard d’une semaine. Même la solde des militaires qui d’habitude donne le go à l’opération de rémunération mensuelle des agents et fonctionnaires de l’Etat n’a pas échappé. Pour beaucoup, l’organisation à Kinshasa de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie est une raison justificative de ce retard. Certains sont allés même jusqu’à soutenir la thèse selon laquelle des fonds qui auraient pu servir à la paie mensuelle, l’ont été aux dépenses engagées par le gouvernement RD-congolais en rapport avec ces Jeux de la Francophonie dont on sait qu’elles ont coûté au gouvernement RD-congolais d’énormes décaissements.
Dans un communiqué rendu public à cet effet par l’Inspection générale des Finances -IGF-, celle-ci reconnaît le retard pris par la paie du mois de juillet, qui est dû aux opérations de mise à jour et de nettoyage du fichier des agents publics. L’IGF annonce en outre que ces opérations étant déjà terminées, la paie devrait déjà intervenir incessamment.
Aux dernières nouvelles, les militaires sont déjà en train de percevoir leurs soldes donnant ainsi espoir à tous les autres fonctionnaires, tous ministères confondus, qui sont désormais rassurés quant à leurs salaires du mois de juillet. Et IGF de poursuivre que même si cette paie avait lieu, elle ne devrait pas avoir l’effet sur le taux de change, étant donné que les fonctionnaires ne sont pas demandeurs de devises sur ce marché de change.
Pour l’IGF, les fonctionnaires ont par contre tout intérêt à garder leurs rémunérations en francs congolais dont une appréciation progressive s’observe sur le marché de change depuis la mise en œuvre des mesures d’encadrement prises lors de la réunion extraordinaire de conjoncture économique du 17 juillet à laquelle avaient pris part l’Inspection générale des Finances, la Fédération des entreprises du Congo -FEC- ainsi que l’Association congolaise des banques -ACB- et qui a été présidée par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi.