Dossier à la UnePolitique

RDC : Le Centre alerte sur le risque d’un glissement à l’horizon

«En effet, à moins de se résoudre à se lancer dans une nouvelle aventure qui sera sans doute une copie encore plus mauvaise des trois précédents cycles électoraux teintés de soupçons de fraude généralisée, de corruption et d’exclusion, il nous sera difficile, dans ce délai, d’organiser sans un consensus global, des élections pouvant nous permettre d’asseoir définitivement l’unité et la stabilité de notre pays,…», a lancé le vice-président de Le Centre, Yves Kisombe

«Attention au glissement à l’horizon», alerte le regroupement politique Le Centre dans une déclaration intitulée «Troisième appel du Centre pour une préparation réaliste et concertée des enjeux électoraux de 2023» faite à Bruxelles par son président national Germain Kambinga Katomba et rendue publique par son vice, Yves Kisombe, lundi 25 octobre 2021 à Kinshasa. «Il faut un consensus national avant les élections», a insisté Yves Kisombe, prévenant que «sans un large consensus, le risque du chaos est inévitable».

Pourtant, a-t-il rappelé, «l’expérience de la dernière partie du second mandat du Président honoraire Joseph Kabila nous enseigne que le fantôme du glissement plane encore sur le ciel RD-congolais. Et, pour nombre d’acteurs politiques, «il serait bien dommage, peut-être même incompréhensible, que l’actuel pouvoir, hier fervent défenseur du strict respect de la Constitution, ne reproduise ce même schéma». Cependant, a renchéri Yves Kisombe, s’il faut sans doute œuvrer à éviter ce glissement, «il nous faut néanmoins apprécier la situation avec lucidité, froideur et objectivité».

Le Centre, fidèle à son premier appel solennel, a réitéré l’impératif pour le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo de tendre la main à ses adversaires politiques pour rassembler la nation car, l’autre voie serait celle de la division de la nation et de la condamnation de la sérénité dont la RD-Congo aura besoin au sortir du processus électoral de 2023 pour amorcer son décollage économique et social. «C’est à cette condition et à cette condition seulement que nous pouvons envisager un processus électoral transparent et apaisé, vecteur de paix et de stabilité en RD-Congo», a souligné Yves Kisombe. Ci-dessous, la déclaration du regroupement Le Centre.

Troisième appel du Centre pour une préparation réaliste et concertée des enjeux électoraux de 2023
Attention glissement à l’horizon!


Il nous faut éviter de planter aujourd’hui les germes des convulsions sociales et sécuritaires de demain. Pour ce faire, nous devons éviter l’enracinement d’une forme de Démocratie nauséeuse!

Chers compatriotes,

Peut-on réellement aller aux élections en 2023? Irons-nous réellement aux élections en 2023?


De l’avis de la majorité des acteurs politiques de la RD-Congo, pareilles questions ne méritent pas d’être posées, tant l’échéance de 2023 s’inscrit dans un cycle électoral désormais immuable. Instruite par trois cycles électoraux marqués par des résultats contestés et de violences en tous genres, la classe politique semble être emportée par une hantise: Comment éviter que les errements et les travers du passé ne viennent perturber ce nouveau scrutin qui devrait constituer l’occasion d’une revanche, pour certains, et la prise définitive des leviers du pouvoir, pour d’autres?

De fait, la classe politique et la société civile n’ont pas réussi à trouver le consensus tant souhaité autour de la désignation des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante -CENI- jusqu’à leur entérinement contesté, et leur récente investiture par le Président de la République Félix Tshisekedi. Ce déchirement caractérise également la démarche à suivre pour parvenir à opérer les réformes électorales préalables à la tenue d’un scrutin répondant aux exigences d’inclusivité et de transparence. Si ces questions sont fondamentales, en ce qu’elles soulèvent la problématique de la crédibilité du scrutin à venir, elles éludent pourtant une autre, tout aussi fondamentale voir cruciale à savoir, celle du respect du calendrier constitutionnel qui fixe le délai d’organisation de cette élection à décembre 2023.

Pourtant, l’expérience de la dernière partie du second mandat du Président honoraire Joseph Kabila nous enseigne que le fantôme du glissement plane encore sur le ciel congolais. Et, pour nombre d’acteurs politiques, il serait bien dommage, peut-être même incompréhensible, que l’actuel pouvoir, hier fervent défenseur du strict respect de la Constitution, ne reproduise ce même schéma. Cependant, s’il faut sans doute œuvrer à éviter ce glissement, il nous faut néanmoins apprécier la situation avec lucidité, froideur et objectivité.

Or, qu’est-ce que la réalité politico-institutionnelle de notre pays donne à voir? Que bien que déplorable et non souhaitable, le glissement du calendrier électoral apparaît comme une possibilité que nous ne pouvons pas encore écarter définitivement de notre réalité prospective car nous voyons bien que la désignation des 12 membres sur 15 de la CENI sur fond d’accusations de corruption, de menaces et d’instrumentalisation politique parmi les représentants des Confessions religieuses comme au sein des forces politiques, et leur entérinement tout aussi mouvementée par l’Assemblée nationale, suivie de leur investiture par le Président de la République conformément à ses prérogatives constitutionnelles, mais sans néanmoins écarter la probabilité d’une crise politique dont la lutte contre le sous-développement se passerait bien.

L’opposition institutionnelle a contesté de façon spartiate cette opération au sein de l’hémicycle pendant que l’opposition non institutionnelle quant à elle chauffait les foules dans la perspective d’un assaut final projeté sous peu selon elle. De plus, une formation politique majeure de l’actuelle coalition au pouvoir, à savoir Ensemble pour la République, occupe depuis hier l’attention de l’opinion après la fin de non-recevoir réservée à sa demande au Chef de l’Etat de ne pas procéder dans ces conditions à l’investiture des douze membres sur quinze de la CENI.

Face à cette situation de crise et considérant la tendance des différents camps à s’arc-bouter sur des positions radicales, le blocage politique du processus devient de plus en plus évident.

En effet, une élection sans opposition est toujours un danger, car elle est mère de pouvoir sans légitimité et condamne ce dernier à courir et à s’expliquer au lieu de travailler pour le développement du pays.

A côté des aléas politiques il faut également avoir à l’esprit les contraintes techniques inhérentes à l’organisation d’un processus électoral en RD-Congo, pays continent, combinées avec les blocages actuels observés dans le chef des parties prenantes -majorité, opposition, société civile-, la tenue des élections en 2023 selon des règles acceptables par tous et dans les délais constitutionnels relèverait de la gageure, à défaut de s’apparenter à une chimère!

Notre pays se retrouve donc face aux choix cornélien suivant: «Foncer à tout prix», c’est le point de vue des partisans extrémistes du pouvoir en place ou «discuter et peut être perdre du temps», c’est ce que pense sous cape une autre opinion consciente du risque que fait courir à la RD-Congo l’allure prise par l’actuel processus.

Pour s’en convaincre, il nous suffit de rappeler ici quelques évidences qui devraient s’imposer à tout observateur averti du microcosme politique congolais et qui sont des écueils à l’organisation dans les délais constitutionnels d’élections crédibles à l’échéance de 2023 sauf si le sursaut de conscience patriotique qui nous fait défaut venait à nous rappeler à notre devoir.


I. Les écueils à dépasser pour l’organisation dans les délais constitutionnels des élections crédibles à l’échéance 2023


Plus on s’approche de l’année 2023, plus il apparaît de nombreux obstacles qui, à l’évidence, menacent grandement la crédibilité des élections qui seraient organisées dans les délais prescrits par la Constitution. Parmi les plus symptomatiques, on peut relever:


· La mise en place de la CENI et l’adoption des règles électorales acceptables par tous;

· La question de l’inclusivité du processus électoral;

· La fragilité de nos institutions;

· La persistance des contraintes techniques et opérationnelles.


A. La mise en place de la CENI et des règles électorales acceptables par tous


En RD-Congo, chaque nouveau cycle électoral donne généralement lieu à des ajustements et des reformes tant de la CENI que de la loi électorale. Cette pratique, presque désormais coutumière, est dictée, semble-t-il, par la volonté de corriger les faiblesses relevées dans l’organisation du précédent cycle électoral. Bien généralement les maux dénoncés sont la fraude réelle ou supposée, comme cela été le cas à la présidentielle et aux législatives de 2018, et la corruption qui a marqué les scrutins indirects -élections sénatoriales, élections des gouverneurs des provinces- organisés en mars et avril 2019.

L’on se souviendra en effet que, les résultats provisoires de la CENI, confirmés par la suite par la Cour constitutionnelle et qui donnaient Félix Tshisekedi vainqueur de la présidentielle de 2018 avec 38,57% des voix, continuent d’être contestées par Martin Fayulu qui se considère toujours comme le «Président élu» et refuse toute légitimité à l’actuel Chef de l’Etat.

De même, les résultats officiels des élections législatives, sénatoriales et provinciales continuent de faire l’objet de défiance et de suspicions de la part de certains acteurs politiques et de la société civile.

S’agissant particulièrement des dernières élections sénatoriales, organisées le 14 mars 2019, à la suite des élections présidentielle et législative de décembre 2018, en vue du renouvellement intégral du Sénat par les membres des assemblées provinciales, elles avaient donné lieu à un résultat sans appel. En effet, le Front commun pour le Congo -FCC-, coalition bâtie autour du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie -PPRD- du Président de la République honoraire Joseph Kabila, avait remporté l’écrasante majorité des sièges -98 sièges- alors que les dix -10- sièges restants avaient été attribués à l’Union pour la démocratie et le progrès social -UPDS-, parti du nouveau président -3 sièges- et à la coalition d’opposition Lamuka -7 sièges.

Malheureusement, ce scrutin était entaché de soupçons de «corruption», certains candidats ayant été accusés d’avoir acheté les voix des députés provinciaux. Cette situation a d’ailleurs provoqué la colère des militants de l’UDPS qui avaient peine à comprendre que leur parti n’ait pas réussi à remporter des sièges dans des provinces pourtant acquises. A la suite de ces manifestations, le Président de la République prendra la décision de suspendre l’installation du Sénat, de reporter sine die l’élection des gouverneurs, et d’ordonner au Procureur général d’enquêter sur les allégations d’achat des voix. Il en sera de même pour les élections des gouverneurs des provinces organisées près d’un mois après.

De tous ces événements, il en est résulté une remise en cause de l’impartialité de l’institution organisatrice des scrutins, de l’égalité des chances des candidats et de la transparence des opérations électorales. Ce qui explique le caractère particulièrement laborieux de l’actuelle procédure de désignation des prochains animateurs de la CENI.

D’un autre côté, il nous faut nous interroger sur la problématique des réformes de la loi électorale qui divise également l’opinion. Quelles orientations donner à celle-ci? Par exemple, faut-il remettre en cause le seuil de représentativité introduit lors des dernières législatives et qui à l’épreuve des faits a été source de nombreuses injustices, en empêchant des partis politiques et des leaders indépendants avec des ancrages locaux très solides d’entrer au Parlement?


B. La problématique de l’inclusivité

Une autre question importante qui s’annonce comme un nuage épais sur le prochain cycle électoral est, sans le moindre doute, celle de la participation de toutes les forces politiques les plus représentatives de la «Nation».

Il me semble hasardeux, voire dangereux et suicidaire, d’imaginer la réussite du prochain cycle électoral sans garder à l’esprit la particularité de ce pays aux dimensions continentales et dont la mosaïque d’ethnies avoisine le nombre de 450 au total.

Il est donc impératif que pour l’élection de 2023, nous nous gardions de reproduire les conditions qui ont conduit à l’exclusion en 2018, de deux prétendants sérieux à la Présidence de la République: le leader du MLC Jean-Pierre Bemba, et le président d’Ensemble pour la République.

De ce fait, l’aventure envisagée par l’immixtion dans le débat politique d’une proposition de loi relative à la «congolité», ainsi que les procédures judiciaires lancées contre certains acteurs de premier rang de la scène politique -Vital Kamarhe,
Matata- ou en latence, pendant comme une épée de Damoclès pour dissuader tous ceux qui de l’ancien régime, pourraient exprimer une ambition présidentielle, apparaissent comme «de sérieux coups portés à la primordiale inclusivité des élections, gage le plus sûr de l’unité et de la stabilité du pays».

Cela est d’autant plus vrai qu’il s’observe à l’heure actuelle, une montée en puissance sans précédent du tribalisme et du régionalisme, et que l’adversité politique laisse peu à peu place à la division. «Il faut se le dire très franchement, lorsque ni
même la guerre et les problèmes sociaux ne sont plus un facteur d’unité entre les Congolais, c’est que la Nation est en péril!


C. La fragilité institutionnelle actuelle

Une autre des contraintes qui pourraient se dresser devant la tenue à bonne date du cycle électoral de 2023 est indéniablement la fragilité institutionnelle actuelle. Il est un fait que, sur le chemin critique de l’organisation des élections en RD-Congo, le Parlement joue un rôle considérable à travers, notamment, l’adoption des réformes électorales, la désignation de certains animateurs de la CENI, ou la validation des procès-verbaux de désignation des candidats proposés par les différentes composantes. Pour ce faire, il y est requis un minimum de consensus entre ses membres et, surtout, une majorité claire et cohérente.

Or, il y a peu, à l’issue d’une mésentente entre les partenaires de l’ancienne coalition FCC-CACH, le Chef de l’Etat congolais s’était doté d’une nouvelle majorité parlementaire sous la bannière de «l’Union sacrée pour la Nation» -USN. Au terme
des consultations initiées par lui, plusieurs membres du FCC, ont rallié la nouvelle majorité ainsi créée.

Cependant, cette Union sacrée pour la Nation semble briller par son manque de cohérence et de cohésion. En effet, les acteurs politiques de la nouvelle majorité peinent à s’entendre sur les questions essentielles de la vie nationale. Ainsi, et à titre d’illustration, ils ont dû négocier pendant près de 60 jours -2 mois- pour la désignation des membres du gouvernement; de même, cette majorité a rejeté, en seconde lecture, le projet de loi d’habilitation du gouvernement à légiférer par ordonnance pendant la période des vacances parlementaires sur la prorogation de l’état de siège, les lois de finances publiques et le domaine du numérique;

A cela, il faut ajouter les incessantes querelles intestines observables entre les différents groupes parlementaires affiliés à l’USN, mais aussi le besoin de positionnement des personnalités politiques telles que Moïse Katumbi ou encore la frustration à peine contenue de l’UNC dont le leader est toujours immobilisé par un processus judiciaire complexe.

Une telle situation d’incohérence et d’instabilité ne peut que constituer une menace sérieuse pour la réussite du processus électoral prévu en 2023, surtout dans un contexte où l’UNC, Ensemble et le FCC, de leurs côtés, affirment n’être pas concernés par les conclusions entérinées au forceps par la plénière de l’assemblée nationale, des travaux de la commission mixte qui a statué sur la désignation des membres de la CENI.

D. Contraintes techniques ou opérationnelles

Enfin, dans la litanie des obstacles qui menacent grandement le respect du calendrier constitutionnel pour 2023, il y a les contraintes d’ordre technique et opérationnel.

La première de ces contraintes, qui s’apparente d’ailleurs à un véritable défi, est la constitution d’un fichier électoral à jour. Selon les experts, une telle opération nécessite une durée minimale de 15 mois. Il va de soi que si l’on veut tenir les délais
constitutionnels de décembre 2023, on ne saurait se payer le luxe de traîner les pas. Mais avec une équipe de la CENI incomplète et contestée, et sans moyens financiers et logistiques disponibles, il y a lieu d’émettre des réserves sur l’aboutissement heureux et la crédibilité de ce processus d’identification des électeurs.

Si l’on ajoute à cela le préalable posé par une partie de l’opinion, constituée en majorité des partisans du Président Félix Tshisekedi, d’un recensement général de la population pour la convocation de l’électorat en 2023, le réalisme nous impose d’admettre d’ores et déjà que le glissement serait inévitable dans cette perspective. En effet, en se fondant sur le plan opérationnel de recensement de la population publié par l’ONIP en septembre 2020, le coût d’une telle opération nécessiterait la mobilisation d’environ 350 millions de dollars américains avec un paiement étendu sur deux ans.

Autant dire que même dans les hypothèses les plus optimistes, le temps qui reste avant décembre 2023 ne permettra pas de satisfaire un tel préalable.

II. De la nécessité d’un consensus national

De ce qui précède, il apparaît que l’organisation des élections de 2023 dans le respect des délais constitutionnels s’apparente à la résolution d’une équation à tellement d’inconnues qu’il ne semble pas réaliste de la concevoir avec chaque camps enfermé dans sa tour d’ivoire. En effet, à moins de se résoudre à se lancer dans une nouvelle aventure qui sera sans doute une copie encore plus mauvaise des trois précédents cycles électoraux teintés de soupçons de fraude généralisée, de corruption et d’exclusion, il
nous sera difficile, dans ce délai, d’organiser sans un consensus globale, des élections pouvant nous permettre d’asseoir définitivement l’unité et la stabilité de notre pays, car:

· «Il nous est impossible sans consensus global, dans ces délais, d’organiser un processus électoral crédible, apaisé et inclusif» et dont les résultats seraient, pour une fois, acceptés par tous les congolais comme le souhaite l’opinion nationale et internationale;
· Il nous est impossible sans un consensus global, en même temps de tenir les délais constitutionnels de décembre 2023 et satisfaire aux préalables importants soulevés par une part importante de la classe politique et que sont, la réforme de la CENI, l’audit de gestion de l’ancien Bureau de la CENI et la
désignation consensuelle des nouveaux animateurs;

· «Il nous est impossible de tenir sans un consensus global, les délais constitutionnels de décembre 2023 en tenant compte de l’exigence de réviser le fichier électoral» afin d’y intégrer les jeunes majeurs étant donné que cette opération d’une durée minimale de 15 mois n’a à ce jour aucune ressource dédiée;
· «Il nous est impossible sans un consensus global de tenir les délais constitutionnels de décembre 2023», lorsque certains posent comme préalable le recensement général de la population.

C’est pourquoi, Le Centre, fidèle à son premier appel solennel, réitère l’impératif pour le Président de la République de tendre la main à ses adversaires politiques pour rassembler la nation car l’autre voie serait celle de la division de la nation et de la
condamnation de la sérénité dont la RDC aura besoin au sortir du processus électoral de 2023 pour amorcer son décollage économique et social.

«C’est à cette condition et à cette condition seulement, que nous pouvons envisager un processus électoral transparent et apaisé, vecteur de paix et de stabilité en RDC».

Mais bien plus, nous devons nous saisir de cette opportunité pour travailler à bâtir une démocratie convenable en éliminant de l’espace public et de la vie sociale de notre Nation, les formes pathologiques des sentiments de sympathie et d’antipathie qui conduisent à la haine, ferment d’une «démocratie nauséeuse». Sans un large consensus, le risque du chaos est inévitable.


Fait à Bruxelles le 25 octobre 2021

Germain KAMBINGA KATOMBA

Président du regroupement politique Le Centre

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page