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RDC : Jacky Ndala paie le prix de son indiscipline, la fonction de chef JER parait lourde pour ses épaules

Le secrétaire général d’Ensemble pour la République, parti cher à Moïse Katumbi, a décidé de suspendre Jacky Ndala de ses fonctions de la Coordination nationale de la jeunesse -JER- pour «indiscipline» et à titre conservatoire. Dieudonné Bolengetenge a notifié le concerné dans une correspondance signée le 29 septembre 2023, soit quelques jours seulement après la sortie médiatique de Jacky Ndala sur les antennes de Perfect TV.

Au cours d’une émission TV, Ndala s’en est violemment pris au SG Bolengetenge et à Christian Mwando Nsimba, représentant spécial du président Moise Katumbi. Il a accusé le premier d’avoir choisi les candidats Ensemble aux législatives sur la base des «accointances».

A Mwando Nsimba, Ndala reproche de convoiter le poste de conseiller spécial de Moïse Katumbi jusqu’à preuve du contraire occupé par Salomon Kalonda, bien qu’il soit aux arrêts depuis fin mai dernier. Des accusations qui trahissent le manque de hauteur pour une personnalité ayant la lourde tâche de maintenir en alerte la jeunesse katumbiste en ce moment crucial et de tous les enjeux, estiment certains membres de JER. «La fonction parait bien lourde pour les épaules de Ndala qui s’est toujours montré indiscipliné. Il n’y a pas de place pour des électrons libres ni pour des pêcheurs en eaux troubles», a commenté un cadre du parti katumbiste.

Pendant ce temps, le SG Dieudonné Bolengetenge, dans sa correspondance à Jacky Ndala, lui a fait comprendre qu’il a «manqué à -son- obligation de discipline» au point de tenir des propos qui «portent gravement atteinte à l’honneur des personnes et à l’image de notre organisation». Et de lui rappeler: «La mise sur la place publique des affaires internes du parti comme une démarche de pression ou de se faire justice peut être considérée comme un acte de déloyauté à l’endroit des organes qui ont la charge de connaitre de nos questions litigieuses».

Jacky Ndala est sommé de s’expliquer devant une commission d’enquête ad hoc, mise en place par le Secrétaire général d’Ensemble et placée sous l’autorité du Directeur du service juridique du parti. Il a «72 heures» pour présenter ses moyens de défense et permettre à la commission ad hoc de préparer le rapport à remettre à ma hiérarchie d’Ensemble pour la République afin de statuer sur le cas Jacky Ndala et de trouver une «solution juste et équitable». Ce, après que Ndala a été chargé d’avoir «accusé à tour de bras des instances et des personnalités du parti, tout en interdisant toute possibilité de contradictoire sous peine d’échanges de coups».

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