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RDC : Christian Mwando a tout simplement alerté le Garant de la Nation sur le risque de sécession et ségrégation au Grand Katanga

Jamais, Christian Mwando Nsimba Kabulo, membre du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, n’a harangué l’opinion publique au Grand Katanga, ni pour la sécession, ni pour la ségrégation communautaire, dans l’hypothèse du vote à l’Assemblée nationale de la Loi Tshiani. C’est en mode interpellateur que ce grand leader d’opinion, pas seulement du Grand Katanga a, dans la vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, alerté, en termes de probabilité et de potentiel risque, le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour qu’en sa qualité de garant de la nation, il épargne la RDC. Ça, toute bonne conscience l’admet.

Ce pays, qui est sorti du cercle des États dits post-conflits suite aux menées subversives du M23 avec le soutien du Rwanda, qui l’ignore, vit encore dans un sempiternel élan des conflagrations intercommunautaires. Christian Mwando, qui l’ignore, est une tête bien faite, un docte, un réfléchi, chez qui l’émotion ne l’emporte jamais sur la raison. L’ex-ministre du Plan, qui a rendu son tablier par respect à la ligne politique d’Ensemble, n’a jamais versé dans des critiques contre l’action gouvernementale, encore moins contre le Chef de l’État. Responsabilité politique oblige!

Il a usé de cette même grandeur et hauteur pour solliciter le concours du Garant de la nation -en déliquescence- pour refroidir les ardeurs des politiciens pyromanes, vogue la galère!, qui battent campagne pour le vote dans les Chambres d’une Loi -Tshiani- qui a tout l’air d’un  code d’apartheid, excluant par des voies et méandres pseudo-démocratiques, de la course à la magistrature suprême, des RD-Congolais qui ont pensé et mûri une politique autant rationnelle qu’efficiente de la gestion de la chose publique. Et non des châteaux en Espagne! S’en prendre donc à Mwando Nsimba, comme certains officiels RD-congolais ont été tentés de le faire devant les médias, c’est jouer au voleur qui crie ô voleur!  Mwando Nsimba, a contrario, refuse catégoriquement de faire remanger aux RD-Congolais ce qu’ils ont péniblement vomi: des conflits intercommunautaires nés de la politique politicienne de «j’y suis, je reste quoi qu’il en coûte et peu importe la manière».

Ses propos ont tout simplement été sortis de leur contexte plutôt conciliateur et alerteur à la suite d’un sondage d’opinion dans le Grand Katanga.  Mwando Simba ne sera jamais un va-t-en-guerre. Comme quoi, qui veut noyer son chien l’accuse de rage!

Popol TOMAOKO KARABONARI

Correspondance particulière

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