De plus en plus nombreux sont des Africains qui se posent des questions sur les enjeux et les issues de la 28ème Conférence des parties qui a démarré ses travaux le jeudi 30 novembre dernier à Dubaï, aux Emirats Arabes Unis. Cette Conférence de l’ONU sur le changement climatique a rendu opérationnel, jeudi 30 novembre dernier, un fonds destiné à soutenir les pays particulièrement vulnérables dans leurs efforts pour faire face aux pertes et dommages causés par les changements climatiques.
Pour beaucoup, l’action décisive ayant débouché sur le Fonds pour les pertes et dommages, marque une percée au premier jour de la 28ème Session de la Conférence des parties -COP28- à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.
Plusieurs pays, emmenés par les Emirats Arabes Unis, ont pris des engagements financiers à l’égard du fonds, de telle sorte que les Emirats Arabes Unis contribuant à hauteur de 100 millions de dollars américains, l’Allemagne à hauteur de 100 millions de dollars, le Royaume-Uni à hauteur de 40 millions de livres -environ 50,6 millions de dollars- et 20 millions de livres pour d’autres arrangements, le Japon à hauteur de 10 millions de dollars et les Etats-Unis à hauteur de 17,5 millions de dollars.
Selon les informations proches de cette Conférence internationale, le président de la COP28, Sultan Ahmed Al Jaber, a signifié que le Fonds soutiendrait «des milliards de personnes, de vies et de moyens de subsistance particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques». Il a ajouté que les parties allaient maintenant se concentrer sur la réponse la plus forte possible au Bilan mondial des progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris.
A titre de rappel, créé lors de la COP27 en Egypte en 2022, le Fonds pour les pertes et dommages est une demande de longue date des pays en développement qui doivent faire face au coût des dévastations causées par les phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, tels que les sécheresses, les inondations et l’élévation du niveau des mers.
