Dossier à la Une

Rassop/Kasa-Vubu : Olenghankoy évincé au profit de Tshibala

Les torchons brûlent au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement -Rassop- où Joseph Olenghankoy, président du Conseil des sages, est destitué au profit de Bruno Tshibala par un collectif des ministres membres de cette plateforme. A l’origine de cette décision, la mutation du Rassop de plateforme politique en plateforme électorale, mutation faite selon le seul vouloir de Joseph Olenghankoy.
 
Tourbillon au Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement -Rassop. Contre toute attente, Joseph Olenghankoy, président du Conseil des sages de cette plateforme politique, a été relevé de ses fonctions et remplacé par Bruno Tshibala, Premier ministre et autorité morale de l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS.
La nouvelle a été annoncée par un collectif des ministres membres du gouvernement Tshibala réuni autour de Lisanga Bonganga, désigné comme porte-parole. L’on pouvait apercevoir parmi ces ministres Joseph Kapika, Eva Mwakasa, Ingele Ifoto, Lumeya-Dhu-Maleghi et Freddy Kita. Ils accusent Olenghankoy d’être à l’origine du désordre constaté au sein du Rassop.
A en croire Lisanga Bonganga, le président destitué du Conseil des sages «pose des actes en électron libre sans consulter les autres dirigeants politiques du Rassop» et confond sa fonction de président du Conseil des sages au Rassemblement, à la Coordination des actions du Rassemblement et à la fameuse Base du Rassemblement.  Selon le porte-parole du Rassop, Olenghankoy a «décidé seul et donc unilatéralement de transformer le Rassop en plateforme électorale et de l’enregistrer au ministère de l’Intérieur, sans consulter au préalable le conseil des sages et les autres plateformes politiques et sociales membres de la famille politique».
Cette partie jouée en solo par le président du CNSA est qualifiée «d’inadmissible» par ce collectif des ministres membres du Rassop qui, en plus, ont décidé d’évincer Joseph Olenghankoy au profit de Bruno Tshibala, désigné, en attendant la restructuration du Rassop, comme «seul et unique interlocuteur et interface vis-à-vis de tous les tiers pour toutes les questions où les avis et décisions du Rassop pourraient être sollicités».
Lisanga Bonganga n’est pas passé par le dos de la cuillère pour taxer la mutation du Rassop de plateforme politique en plateforme électorale de tricherie et d’escroquerie politique «qui doit être combattue et rejetée». Il envisage ainsi de saisir le ministère de l’Intérieur et sécurité en vue d’obtenir l’annulation de cette «tricherie politique honteuse».

Laurent OMBA

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page