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La présidentielle le 25 novembre 2018, annonce la CENI

A la CENI à Kinshasa, une autre source interne parle du 25 novembre 2018! Elle explique que c’est le résultat des travaux entre les experts de la CENI, l’ONU, l’OIF, du PNUD et de la MONUSCO, qui avaient initialement tablé sur avril 2019 avant de compresser certaines échéances et de s’accorder sur cette date qui fait déjà polémique.
Une autorité de la Commission électorale nationale indépendante citée jeudi 29 septembre 2016 par le média américain «Bloomberg» a dit que la CENI a besoin de deux ans pour préparer la RD-Congo à des élections et un scrutin présidentiel ne peut pas avoir lieu avant 2018. Son nom: Norbert Basengezi Katintima, ci-devant vice-président de la CENI.
«La Commission électorale n’a pas convoqué les élections en 2016 parce que le nombre d’électeurs n’est pas encore connu», a déclaré jeudi à Pretoria, en Afrique du Sud, Norbert Basengezi, à en croire les informations de «Bloomberg» selon lesquelles les élections vont coûter environ USD 1 milliard que le gouvernement n’a pas pour l’instant. «L’inscription des électeurs a commencé dans certaines parties du pays et la Commission électorale mettra à jour la liste des électeurs en juillet 2017», a dit Basengezi.
A «AfricaNews», une autre source interne précise la date: le 25 novembre 2018. Elle explique que c’est le résultat des travaux entre les experts de la CENI, l’ONU, l’OIF, du PNUD et de la MONUSCO, qui avaient initialement tablé sur avril 2019 avant de compresser certaines échéances et de ramener la date de la présidentielle au 25 novembre 2018. Tout un mandat!
Accusation du G7 Olivier Kamitatu
La CENI devait convoquer le corps électoral le 19 septembre 2016, soit trois mois avant la fin du mandat du Président Joseph Kabila, mais elle ne l’a pas fait suite à diverses contraintes majeures, dont l’absence de mise à jour du fichier électoral.
L’option de refonte totale de ce fichier a été adoptée au dialogue en cours à Kinshasa, auquel ne prend pas part l’aile de l’Opposition proche de Moïse Katumbi et Etienne Tshisekedi et auquel certaines parties prenantes comme la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO- et des ONG de la Société civile ont suspendu leur participation pour réclamer que la date de la présidentielle et l’avenir du Président Kabila soient clairement fixés dans l’accord politique devant sanctionner ces assises.
Voici qu’Olivier Kamitatu, membre du G7, une des plateformes qui soutient la candidature de Moïse Katumbi, accuse: «le camp présidentiel crée les conditions d’un soulèvement populaire et d’un chaos généralisé». Pendant ce temps, Etienne Tshisekedi convoque un conclave du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement samedi 1er octobre 2016 à Kinshasa en vue de procéder à l’évaluation de la situation.
Les Etats-Unis et la France tirent la sonnette d’alarme
Dans la foulée des sanctions prises contre les généraux Gabriel Amisi et John Numbi, les Etats-Unis ont annoncé le déplacement vers Brazzaville, pour une période d’observation de dix jours, du personnel non essentiel de leur ambassade à Kinshasa, évoquant le risque d’implosion en RD-Congo.
Pour la France, notamment le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, «le pays est au bord de la guerre civile».
Et l’ancien Premier ministre français d’appeler Joseph Kabila, «un président qui est en place et qui veut garder sa place alors qu’il n’a plus le droit», à ne pas se représenter pour un nouveau mandat.
Ces derniers mois, les capitales occidentales n’ont pas cessé d’alerter sur les risques de crise généralisée si les élections ne sont pas organisées dans les délais.
Tino MABADA

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