A Kinshasa mieux en RD-Congo, certaines réalisations de l’actuelle équipe dirigée par le Premier ministre Matata Ponyo, sous l’impulsion du chef de l’Etat, sont mises en cause soit en termes de qualité ou de coût. Me Papy Mbaki, avocat au barreau de la Gombe, pense autrement. A travers une réflexion, il prend donc la défense de Matata Ponyo. A l’en croire, certaines personnes voudraient effacer les souvenirs de l’actuel Premier ministre notamment avec la venue de TRANSCO, du parc agroindustriel de Bukanga-Lonzo, de l’immeuble du gouvernement, de Congo Airways, etc.
Une simple analyse se fondant sur une série d’événements et avec beaucoup de recul a permis de ressortir un certain nombre des faits, pour le moins troublants, pense son auteur. A la création de Transco, il a été dit que cette compagnie ne dépassera pas une année d’existence avant de commencer à tomber en ruine.
Au départ de l’expatrié qui faisait office de directeur général, des rumeurs sont venues affirmer que Matata l’aurait viré pour mieux voler l’argent avec son cousin, Kirumba. Et cette version connaitra d’ailleurs une variante quelques mois plus tard quand d’aucuns ont annoncé que le Premier ministre a détourné USD 1 million à Transco, une société de transport qui n’avait alors produit aucune recette et qui, du reste, n’a pas vocation à le faire», pense cet avocat avant de faire savoir qu’une campagne est allée jusqu’à surestimer le coût du projet Bukanga-Lonzo, en ce qui le concerne, à trois fois sa valeur réelle avant d’aboutir à la qualité des produits de ce parc.
«Des rumeurs ont circulé que c’était du maïs pour bétail. Est venue ensuite l’heure de la production dont on a dit que les récoltes prenaient toutes le chemin de l’Afrique du Sud. Enfin, le projet lui-même aurait été détourné de ses propriétaires sud-africains qui se plaindraient de cette «escroquerie de Matata…», fait noter Mbaki. Celui-ci vante également la construction de l’immeuble du gouvernement. Dans cette réflexion, il conteste la version selon laquelle la main d’œuvre était essentiellement chinoise, alors que dit-il, le bureau d’études qui réalisait les travaux de ce bâtiment était RD-congolais et supervisait plusieurs travailleurs RD-congolais. Si le coût du bâtiment dans son ensemble est jugé élevé, Me Mbaki pense qu’il faudra faire la sommation des loyers payés par le gouvernement aux ministères locataires ainsi que l’état des bureaux des ministres logeant dans ces immeubles.
S’agissant du sujet de la nouvelle compagnie aérienne Congo Airways, il indique que cela susciter des plaidoiries pour la résurrection des Lignes aériennes congolaises -LAC. «Deux avions sont acquis, relaçant une forte polémique alors que d’aucuns annonçaient cette compagnie comme un mort-né. Mais les avions ne calment pas polémique», renchérit-il avant de noter que s’en suit après les questions du coût, de l’âge, de ses états…
Me Mbaki estime que le son de cloche officiel est toujours le bienvenu. Une réaction convaincante des officiels serait idéale.
PN