C’est un PPRD de saison, très offensif, prêt à affronter la tempête et batailler dur pour pérenniser le pouvoir de son initiateur et son influence dans l’arène
Evariste Boshab prend date avec l’histoire. Qui accusera le SG de ne pas avoir le courage de ses idées et la bravoure nécessaire à tout général soucieux de conduire ses troupes à la victoire et de faire de son armée une force redoutable? En effet, à Mbandaka, province de
l’Equateur, l’ex-fief des Mobutistes désormais ravi au MLC à l’issue des législatives du 28 novembre 2011, où le PPRD a tenu du 11 au 13 avril un mini congrès de requalification, Boshab a appelé les Kabilistes à s’armer d’une bonne dose de courage pour affronter la
tempête et à ne point céder à la panique. Il les met au défi de l’épreuve digne des guerriers. La raison est simple à deviner: le PPRD veut garder le pouvoir. Comme le parti communiste chinois aux commandes depuis la fin des années 40. Comme l’ANC en Afrique du Sud depuis 1992… Le parti présidentiel, première force politique de la Majorité et du pays depuis 2006, entend se battre pour son initiateur, Joseph Kabila Kabange. Le projet le tient à cœur.
A Mbandaka, Boshab a poussé les siens à exorciser le doute sur la capacité de leur machine à rempiler, à pérenniser la dynamique de deux premières législatures de la 3ème République. Lu à l’ouverture des travaux, devant les bataillons plus que jamais resserrés, requinqués par la présence de dada Jaynet Kabila, députée élue de Tanganyika et sœur jumelle du Rais, très active aux travaux, renforcés par la présence du speaker de la chambre basse Aubin Minaku, du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, des ministres, des gouverneurs, des mandataires et des responsables des structures du parti venus de toutes les fédérations, le discours d’orientation du Secrétaire général a placé les balises et donné des indications claires aux congressistes. «Chaque membre du PPRD doit se battre pour l’avenir de l’initiateur», a lancé Boshab, rappelant les consignes utiles: «discipline et loyauté à l’initiateur, et fidélité aux idéaux du parti.
C’est un discours guerrier. Rien d’autre. La légion a capté les directives. Les recommandations issues de la grand’messe de Mbandaka en disent long. La plus attendue de toutes concerne les réformes politiques et institutionnelles. Le PPRD se propose de recourir au peuple, en tant que détenteur du pouvoir, afin qu’il se prononce sur la modification de toutes dispositions constitutionnelles handicapant la marche du pays vers l’émergence et la stabilité.
A l’instar de toute la Majorité présidentielle, le PPRD est, lui aussi, favorable à l’élection des députés provinciaux au scrutin indirect et l’élargissement du vote des gouverneurs aux élus locaux. Une revendication particulière cependant: Boshab et ses camarades réclament la proportionnelle aux législatives nationales.
D’ores et déjà, le parti s’est mis en ordre de bataille pour les locales et les provinciales qu’il ambitionne de remporter haut la main. A cet effet, des stratégies spécifiques s’imposent. Notamment une communication de choc, un plan de formation des femmes et des jeunes à l’exercice du pouvoir, la mise en œuvre d’un stratagème destiné à faire élire massivement les femmes du parti, l’application du principe de 30% des femmes dans les institutions.
Il y aussi la modification des statuts du parti en intégrant la parité homme-femme et la mise en place d’un programme social de proximité caractérisé par la création des mutuelles de santé, l’amélioration de la politique de l’habitat et l’élaboration d’une loi accordant la gratuité des
consultations prénatales. C’est clair, le PPRD demeure dans la droite ligne de la révolution entamée depuis 2001. En pages 3, 4 et 5, les discours d’ouverture et de clôture lus par Boshab.
AKM
Evariste Boshab prend date avec l’histoire. Qui accusera le SG de ne pas avoir le courage de ses idées et la bravoure nécessaire à tout général soucieux de conduire ses troupes à la victoire et de faire de son armée une force redoutable? En effet, à Mbandaka, province de
l’Equateur, l’ex-fief des Mobutistes désormais ravi au MLC à l’issue des législatives du 28 novembre 2011, où le PPRD a tenu du 11 au 13 avril un mini congrès de requalification, Boshab a appelé les Kabilistes à s’armer d’une bonne dose de courage pour affronter la
tempête et à ne point céder à la panique. Il les met au défi de l’épreuve digne des guerriers. La raison est simple à deviner: le PPRD veut garder le pouvoir. Comme le parti communiste chinois aux commandes depuis la fin des années 40. Comme l’ANC en Afrique du Sud depuis 1992… Le parti présidentiel, première force politique de la Majorité et du pays depuis 2006, entend se battre pour son initiateur, Joseph Kabila Kabange. Le projet le tient à cœur.
A Mbandaka, Boshab a poussé les siens à exorciser le doute sur la capacité de leur machine à rempiler, à pérenniser la dynamique de deux premières législatures de la 3ème République. Lu à l’ouverture des travaux, devant les bataillons plus que jamais resserrés, requinqués par la présence de dada Jaynet Kabila, députée élue de Tanganyika et sœur jumelle du Rais, très active aux travaux, renforcés par la présence du speaker de la chambre basse Aubin Minaku, du Premier ministre Augustin Matata Ponyo, des ministres, des gouverneurs, des mandataires et des responsables des structures du parti venus de toutes les fédérations, le discours d’orientation du Secrétaire général a placé les balises et donné des indications claires aux congressistes. «Chaque membre du PPRD doit se battre pour l’avenir de l’initiateur», a lancé Boshab, rappelant les consignes utiles: «discipline et loyauté à l’initiateur, et fidélité aux idéaux du parti.
C’est un discours guerrier. Rien d’autre. La légion a capté les directives. Les recommandations issues de la grand’messe de Mbandaka en disent long. La plus attendue de toutes concerne les réformes politiques et institutionnelles. Le PPRD se propose de recourir au peuple, en tant que détenteur du pouvoir, afin qu’il se prononce sur la modification de toutes dispositions constitutionnelles handicapant la marche du pays vers l’émergence et la stabilité.
A l’instar de toute la Majorité présidentielle, le PPRD est, lui aussi, favorable à l’élection des députés provinciaux au scrutin indirect et l’élargissement du vote des gouverneurs aux élus locaux. Une revendication particulière cependant: Boshab et ses camarades réclament la proportionnelle aux législatives nationales.
D’ores et déjà, le parti s’est mis en ordre de bataille pour les locales et les provinciales qu’il ambitionne de remporter haut la main. A cet effet, des stratégies spécifiques s’imposent. Notamment une communication de choc, un plan de formation des femmes et des jeunes à l’exercice du pouvoir, la mise en œuvre d’un stratagème destiné à faire élire massivement les femmes du parti, l’application du principe de 30% des femmes dans les institutions.
Il y aussi la modification des statuts du parti en intégrant la parité homme-femme et la mise en place d’un programme social de proximité caractérisé par la création des mutuelles de santé, l’amélioration de la politique de l’habitat et l’élaboration d’une loi accordant la gratuité des
consultations prénatales. C’est clair, le PPRD demeure dans la droite ligne de la révolution entamée depuis 2001. En pages 3, 4 et 5, les discours d’ouverture et de clôture lus par Boshab.
AKM