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La Majorité présidentielle salue la déclaration de Nangaa

Le président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Nangaa, a annoncé, à partir du siège de l’Organisation internationale de la Francophonie -OIF- à Paris en France où il séjourne, qu’il ne sera «pas possible» d’organiser les élections avant la fin de l’année, évoquant des conditions de sécurité précaires dans plusieurs provinces du pays. «Pas d’élections sans le Kasaï! Comment peut-on assurer la légitimité d’un Président de la République avec les élections sans certains territoires?», s’est interrogé Corneille Nangaa dans un tweet.
De son côté, la Majorité présidentielle -MP- trouve «censée» la déclaration de Corneille Nangaa, qui a affirmé vendredi 7 juillet 2017 à Paris, qu’il n’était pas possible d’organiser les élections d’ici décembre 2017. Selon «Radio Okapi», André Alain Atundu Liongo, porte-parole de la MP, a estimé lundi 10 juillet que cette déclaration était fondée par ce qu’elle tient compte des paramètres sécuritaires de la RD-Congo. «Il serait hasardeux d’affirmer que les élections se tiendraient à la date convenue dans l’Accord d’autant plus que deux provinces ne peuvent pas être exclues du processus», a fait observer le cadre de la MP. Il a également invité les acteurs politiques à se conformer aux déclarations fondées d’un technicien, plutôt que de s’en remettre aux aspirations politiques.
Tino MABADA
Communiqué de presse de l’OIF sur la réunion des envoyés spéciaux sur le processus électoral en RD-Congo
L’Organisation internationale de la Francophonie -OIF- a réuni le 7 juillet 2017, à son siège à Paris en France, les envoyés spéciaux des Etats et organisations internationales partenaires de la RD-Congo, impliqués dans l’accompagnement du processus électoral dans ce pays.
Ont pris part à cette rencontre organisée dans le cadre du Groupe international de contact -GIC- sur la région des Grands lacs, plusieurs délégations venant de la Belgique, de la Suède, de la France, de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de l’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Angola, de l’Afrique du Sud, des Nations unies et de l’Union européenne. Cette rencontre s’est déroulée en présence du vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Leonard She Okitundu, de la représentante personnelle du Chef de l’Etat à la Francophonie, Isabel Tshombe ainsi que du président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Corneille Nangaa.
La réunion de Paris a eu pour objectif de faire le point sur les principales recommandations formulées dans le rapport de la mission d’évaluation électorale de l’OIF déployée en RD-Congo du 30 avril au 14 mai 2017. Celle-ci avait, en effet, évalué à mi-parcours les opérations d’enrôlement des électeurs et l’avancement des activités pré-électorales.
Cette rencontre exceptionnelle visait également à poursuivre les échanges avec la Communauté internationale sur le processus électoral, en y associant les autorités RD-congolaises, qui ont une responsabilité majeure pour la tenue d‘élections libres, fiables, inclusives et transparentes, dans le respect des clauses de l’Accord de la Saint-Sylvestre.
Les échanges ont permis d’examiner l’état de la situation politique en RD-Congo, notamment, les questions prioritaires relatives aux élections, auxquelles il faudrait accorder la plus grande attention dans l’intérêt de l’apaisement de la vie politique et de la conduite du processus électoral dans des conditions de transparence et d’inclusivité, garantes de sa crédibilité.
La tenue de cette réunion a permis à la Francophonie de réaffirmer son rôle aux côtés d’autres partenaires, dans la recherche de solutions à la crise politique qui secoue la RD-Congo ainsi que son engagement à poursuivre son appui au processus électoral en cours dans cet Etat membre.

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