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La Force du changement, Noel Tshiani publie son ouvrage destiné à réinventer la RD-Congo

L’ouvrage du haut fonctionnaire international de la Banque mondiale constitue en fait un appel au rassemblement populaire, toutes tendances politiques confondues, pour le sursaut national et le développement durable de la RD-Congo. Il fait un diagnostic sans complaisance de la situation du pays secteur par secteur et finit par une proposition d’une véritable vision de développement du pays
 
Dr. Noel Tshiani Muadiamvita, sérieux candidat aux prochaines élections présidentielles en RD-Congo, vient de publier un livre inédit: «La Force du changement: Bâtir un pays plus beau qu’avant». Le livre de 480 pages est accompagné d’un deuxième livre de 120 pages qui en constitue une synthèse et est titré: «Aux grands maux, les grands remèdes: Un Plan Marshall pour la République Démocratique du Congo». Les deux livres sont édités par les Editions du Panthéon à Paris. Réaliser une double publication est méritoire et un exploit digne d’éloges! La sortie officielle de deux livres est prévue pour le 8 avril à Paris. Une nouvelle vision de développement de la RD-Congo, le titre de ce nouveau livre en dit long sur le contenu. La Force du changement constitue en fait un appel au rassemblement populaire -toutes tendances politiques confondues- pour le sursaut national et le développement durable de la RD-Congo. Le livre fait un diagnostic sans complaisance de la situation du pays secteur par secteur et finit par une proposition d’une véritable vision de développement du pays. Ce projet de société contient des programmes sectoriels à mettre en œuvre de façon synchronisée dans le cadre d’un nouveau plan de développement à long terme pour sortir le pays du chaos de façon réaliste, durable et sans démagogie, et pour créer des opportunités pour toutes les filles et tous les fils de la République et de la sous-région.
 
Besoin d’un coup de balai national
 
La corruption qui gangrène les services publics en RD-Congo est, d’après Noel Tshiani, l’un des fléaux fondamentaux du pays qui symbolise la mauvaise gouvernance généralisée dans un contexte où la justice ne garantit guère le fonctionnement d’un Etat de droit digne de ce nom. Pour faire la différence, le combat contre la corruption ne peut être mené de façon crédible que par des personnes non corrompues elles-mêmes. Une approche parcellaire et sélective n’est ni crédible ni responsable: Ils se tiennent tous par des barbicelles. De l’avis de l’auteur de la Force du changement, le pays a besoin d’un coup de balai national qui doit être long suffisamment pour nettoyer une République grande de 2.342.000 km2. Une approche sélective et discriminatoire, quelle que soit la justification, n’est pas crédible. La nécessité d’un coup de balai national est soutenue par la découverte en août 2013, par le Panel des experts africains dirigé par l’ex-Président sud africain Thabo Mbeki, d’importantes fuites des recettes dans le secteur minier RD-congolais. Selon ce Panel, 85% des minerais extraits de la RD-Congo échappent aux autorités fiscales. En plus, il n’est un secret pour personne que l’indice annuel de corruption publié par certaines institutions telles que Maplecroft Corruption Risk et Transparency international donnent à la RD-Congo un classement annuel des pays les plus corrompus au monde.
 
Malgré la nomination d’un Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de lutte contre la corruption en 2014, aucun changement notable n’a été enregistré dans la lutte contre la corruption: en 2014 et 2015, la RD-Congo est classée à la 147ème position sur 168 pays. Le rapport Doing business de la Banque mondiale ne donne pas à la RD-Congo un classement élogieux.
Pour améliorer la gouvernance générale du pays, le balai rénovateur national doit passer par toutes les institutions de la République dans un élan juste et impartial de Force du changement. Dans cet élan de renouveau national, il faut à tout prix éviter des vengeances ou de chasse aux sorciers qui ne peuvent être que destructrices pour la stabilité à long terme du pays.
Dr. Noel Tshiani incarnerait un changement radical dans la gouvernance du pays. Dans ses discours, il s’érige contre le tribalisme, le favoritisme et le provincialisme qui sont des antivaleurs qui ne devraient pas avoir de place dans la société moderne. Il se prononce en faveur de mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Anti-corruption, il croit fermement qu’une lutte acharnée contre la corruption permettrait de mobiliser les revenus intérieurs suffisants pour augmenter le budget national de USD 9 milliards actuellement à 72 milliards par an afin de financer le développement du pays. Sa virginité politique le fait ressortir du lot comme un homme nouveau qui incarnerait le changement dans la gestion et dans la gouvernance du pays.
 
Un homme nouveau
 
Economiste de renom, Dr. Noël Tshiani a une vaste expérience de haut niveau comme banquier commercial, banquier d’investissement et banquier de développement au moment où la RD-Congo est classée comme étant le pays le mois développé de la planète. Il est l’unique RD-Congolais à avoir évolué pendant toute sa vie professionnelle aux États Unis d’Amérique en travaillant simultanément dans les banques New Yorkaises et à la Banque mondiale à Washington.
 
Dr Tshiani est un homme nouveau qui est vierge politiquement car n’ayant jamais occupé des fonctions officielles en RD-Congo. Pour un pays qui cherche à changer la gouvernance et le mode de fonctionnement, Dr Tshiani incarne le changement profond tant attendu et tant souhaité par la population RD-congolaise car étant distant des réalités de gouvernance honteuse et de corruption du pays, et ayant évolué essentiellement dans les systèmes de gestion plus sobres qui servent de modèle.
 
Visionnaire
 
Dr. Noel Tshiani est un visionnaire. En 1997, après avoir co-présidé le comité de réforme de la monnaie, Tshiani prédit que la monnaie RD-congolaise allait échouer faute d’Independence de la banque centrale, et à cause de mauvaises options de politique économique. En 2016, la prophétie de Dr. Noel Tshiani s’est réalisée car un Franc congolais achetait 72 cents d’un dollar américain en 1998 contre zéro aujourd’hui. Par conséquent, la dollarisation représente 95 pour cent de la masse monétaire du pays, ne laissant au Franc congolais qu’un rôle marginal.
En 2003, Tshiani lance l’idée que la RD-Congo avait besoin d’un Plan Marshall pour se redresser pour régler les problèmes structurels. Il publie en 2003 et 2004 deux articles dans Jeune Afrique: Un plan Marshall pour la RD-Congo et Aux grands maux, les grands remèdes. Dans ces articles, il souligne que la RD-Congo était sur une mauvaise voie, que les réformes menées étaient cosmétiques et insuffisantes, et qu’elles ne pouvaient pas améliorer le social et le vécu quotidien de la population. En 2016, il est clair que la prophétie s’est avérée correcte étant donné que le pays est classé dernier d’après l’indice de développement humain du PNUD et est le pays le plus pauvre du monde avec 88% de la population vivant en dessous du seuil minimum de pauvreté de USD 1,25 par jour.
 
Tirant les leçons de l’échec du modèle de développement poursuivi jusqu’à ce jour, Dr. Noel Tshiani propose maintenant un Plan Marshall pour la RD-Congo de USD 800 milliards sur 15 ans pour transformer fondamentalement l’économie du pays et créer des opportunités pour tous. Il avertit que les RD-Congolais devraient compter d’abord sur eux-mêmes pour le développement de leur pays. Il lance un appel à la mobilisation des RD-Congolais de l’intérieur et de la Diaspora pour la reconstruction du pays.
 
Préface de Abdou Diouf, ancien Président du Sénégal
 
En préfaçant le livre «La Force du changement», Abdou Diouf, ancien Président de la République du Sénégal, fait l’éloge des compétences et de la vision de l’auteur en écrivant ce qui suit:
«Nous nous sommes rencontrés, le Dr Noël Tshiani Muadiamvita et moi, lorsque j’étais Président de la République du Sénégal et lui un jeune expert de la Banque mondiale. A l’époque, il dirigeait l’équipe de la Banque mondiale qui aidait le gouvernement du Sénégal à monter un programme exemplaire d’annulation de la dette extérieure commerciale et bancaire du pays. Avec l’aide de cette équipe, le Sénégal a éliminé l’intégralité de son endettement extérieur commercial et bancaire en rachetant sur le marché secondaire toute la dette en arriéré moyennant une grosse décote de 84% de la valeur faciale de la dette. Cette opération a permis au Sénégal d’assainir sa situation financière et de se mettre en règle auprès de ses créanciers bancaires et commerciaux, étape nécessaire pour préparer la cotation du pays par les agences de notation internationale telles que Moody’s, S&P et Fitch. Le Sénégal a ainsi retrouvé sa crédibilité financière en mettant en œuvre un programme rigoureux de réformes économiques auquel Dr. Tshiani, un Africain de la RD-Congo, a activement et brillamment participé. J’étais très fier de voir un cadre africain avec une expertise pointue déployer ses connaissances au profit et au bénéfice de l’Afrique».
 
Lancement de la course vers la Présidence de la République de la RD-Congo
 
La sortie simultanée de deux livres «La Force du changement» et «Aux Grands maux, les Grands remèdes: Un plan Marshall pour la RDC» chez le même éditeur parisien n’est pas un fait du hasard. Avec ces livres, tout semble programmé et ordonné pour conscientiser, rassembler et mobiliser les citoyens de ce grand pays afin de redémarrer la machine nationale qui est grippée et a besoin d’un long balai national dans un véritable élan de sursaut patriotique pour le développement durable de la RD-Congo.
 
Dr. Noel Tshiani prône le changement pour remettre la RD-Congo sur le chemin du développement. Un changement qui implique une modification profonde des mentalités, et d’approche même à la gestion du pays. La course vers la présidence de la RD-Congo est ainsi lancée avec cet homme devenu une force tranquille avec des idées nouvelles pour un pays en quête de changement.
 
Tino MABADA
 

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