26 janvier 2001 – 26 janvier 2017. 16 années se sont écoulées depuis que Joseph Kabila Kabange, alors âgé de 29 ans, se portait garant de prendre les commandes de la RD-Congo, plongée dans un émoi profond après le martyre de M’zee Laurent-Désiré Kabila, son père. La date était hautement symbolique pour Adam Chalwe, Coordonnateur de la Jeunesse de la Majorité présidentielle, de fêter celui qui «trouva des ressources dans la force de son caractère pour prendre ce jour-là, en face du monde tout entier et des RD-Congolais en particulier, l’engagement solennel de s’offrir en sacrifice pour le salut du Congo menacé d’éclatement». «Impavide et résolu, il ne regarda pas son jeune âge pour conjurer toutes les situations de guerre et de crise multiformes d’alors, car il avait en lui un idéal. Un grand idéal! Il savait que pour réaliser l’idéal de la paix, il avait besoin d’être déterminé et amoureux de la terre de ses ancêtres», a relevé Chalwe non sans épingler les actions à impact visible posées par Joseph Kabila. «En 16 ans, il a su relever le défi de l’unité nationale en s’engageant personnellement et en engageant l’ensemble de notre peuple et de nos forces de sécurité contre toute menace de balkanisation», a retracé Chalwe. Puis: «en 16 ans, il a relevé les grands défis de la consolidation de la paix chèrement acquise, celui de la reconstruction nationale en mettant en œuvre l’ambitieux projet des 5 Chantiers de la République converti plus tard en Révolution de la modernité rendue palpable aux yeux de tous». Pour le n°1 de la jeunesse de la MP, la détermination du Président Kabila à renouveler la classe politique du pays en la rajeunissant est une interpellation lancée à la jeunesse qui doit devenir maître de son propre destin et s’approprier tout le processus allant dans le sens du relèvement du pays. «C’est pourquoi, nous les jeunes de ce jour qui avons juré de prendre son relais, sommes décidés à participer activement au processus électoral de la conservation du pouvoir à tous les niveaux, de la base au sommet!», a expliqué Chalwe. Ci-après, l’intégralité de son discours tenu à l’occasion de la célébration du 16ème anniversaire de la prise de pouvoir du Président de la République Joseph Kabila.
Chers amis et chers camarades,
Distingués invités,
Jeunes citoyennes et jeunes citoyens de la Républiques démocratique du Congo,
Mesdames et Messieurs,
Aujourd’hui, est assurément un grand jour! Oui, mes chers amis, un grand jour! Pour vous tous, je le sais, c’est le sujet d’une grande joie et d’une fierté légitime, et pour moi, à plus forte raison. Mais avant de vous en révéler le motif, je me sens plutôt honoré de vous souhaiter à tous et à chacun, en mon nom personnel et au nom du Secrétaire général de la Majorité présidentielle, la bienvenue dans ce beau cadre intentionnellement choisi et qui nous accueille sur l’Avenue de la Libération! Les lignes qui suivent vont établir que ce choix, qui n’est pas le fruit du hasard, est en soi un message pour notre jeunesse! Aujourd’hui, comme je le disais, nous sommes le jeudi 26 janvier 2017! Pour quiconque voudrait en être informé plus exactement, nous célébrons ensemble la main dans la main, le 16ème anniversaire d’un évènement hautement significatif inscrit en lettres d’or dans l’histoire récente du grand peuple du Congo démocratique! Ce jour-là, le 26 janvier 2001, au plus fort moment d’une période tristement marquée par des mouvements rebelles de tous genres ayant émietté le pays en petits morceaux coupés les uns des autres; pendant que l’ensemble de notre peuple était encore plongé dans un émoi profond et perceptible à l’œil causé par le Martyre inénarrable d’un grand Homme de liberté lâchement abattu par les forces du mal 10 jours auparavant, j’ai cité, feu le Président de la République Laurent Désiré Kabila d’heureuse mémoire! Un Jeune homme, Oui, je dis bien un Jeune homme choisi par le destin, s’était avancé sur le devant de la scène pour s’adresser à ses compatriotes. Pour parler à leur cœur, et leur dire courageusement de ne pas baisser les bras surtout que le territoire échu par le sort à nos ancêtres était en péril, secoué par la pauvreté, des tremblements de terres et les éruptions volcaniques sans citer les affres des milices armées qui semaient mort et désolation à l’Est de la République… Un Jeune de 29 ans à peine, placé devant sa conscience, trouva des ressources dans la force de son caractère pour prendre ce jour-là, en face du monde tout entier et des Congolais en particulier, l’engagement solennel de s’offrir en sacrifice pour le salut du Congo menacé d’éclatement. Impavide et résolu, il ne regarda pas son jeune âge pour conjurer toutes les situations de guerre et de crise multiformes d’alors, car il avait en lui un idéal. Un grand idéal! Il savait que pour réaliser l’idéal de la paix, il avait besoin d’être déterminé et amoureux de la terre de ses ancêtres, ce en sus d’un patriotisme intériorisé à même de relever tous les défis de l’époque lui ayant commandé d’user tactiquement de toutes les armes de la politique, de la diplomatie, du droit et de l’art militaire. Qui, en ce temps-là, lui accordait même l’espace de deux ans à la tête du pays? Personne, je dis bien personne! Qui pouvait imaginer que c’est lui qui signerait la paix des braves avec toutes les factions rebelles, qu’il ramènerait paix et sûreté dans ce pays, qu’il conduirait avec succès une période de transition marquée par un espace présidentiel alourdi par 4 vice-Présidents, qu’il doterait le Congo d’une Constitution librement approuvée par référendum, et surtout, qu’il organiserait les premières élections présidentielles réellement démocratiques depuis l’accession de notre pays à la souveraineté internationale! Loin d’être partisan de vains discours, Lui s’est illustré dans les actions à impact visible. Je viens de le démontrer, en 16 ans, il a su relever le défi de l’unité nationale en s’engageant personnellement et en engageant l’ensemble de notre peuple et de nos forces de sécurité contre toute menace de balkanisation. En 16 ans, il a relevé les grands défis de la consolidation de la paix chèrement acquise, celui de la reconstruction nationale en mettant en œuvre l’ambitieux projet des 5 Chantiers de la République converti plus tard en Révolution de la modernité rendue palpable aux yeux de tous. En 16 ans, il a également relevé le défi de l’enracinement de la démocratie pluraliste amorcée dès la législature 2006- 2011 en redonnant au peuple le pouvoir de se choisir seul les personnes qui doivent présider à son destin. A ce jour sont aussi relevés les défis de la réoccupation par le Congo de sa place dans le concert des Nations et de l’amélioration du climat des affaires de façon à faire de notre pays un Etat émergent à l’horizon 2030.
Chers amis et chers camarades,
Je viens de brosser, à votre insigne attention, un tableau assez succinct des hauts faits que l’histoire retiendra à l’actif de la gouvernance du Camarade Joseph Kabila Kabange pour les seize années au cours desquelles notre peuple a joui des bienfaits de sa vision politique! Une vision symbolisée autant par le sens du courage que la confiance en l’avenir qu’elle a inspirée à biens des compatriotes et en particulier les jeunes. C’est pourquoi nous nous sentons portés à soutenir les actions de l’Homme. Il s’agit d’un projet de société en tous points bien réglé par rapport aux priorités liées au devenir de nos populations. Il ne s’agit pas de simples slogans de politiciens ou de partisans de la démagogie sournoise. Vous êtes là parce que chacun de vous a en lui des idéaux! Je suis là parce que je crois à un Homme! Je l’ai vu à l’œuvre et plusieurs fois il m’est arrivé de repenser les mots de ses allocutions et promesses faites à notre peuple. Eh bien! Il ne suffit pas d’être ici pour faire de la figuration. C’en est plus le moment! Le Congo a des défis immenses à relever. A chaque militant et à chaque militante de faire une introspection sincère, à chacun de juger de la qualité de son engagement en tant que jeune ayant choisi de soutenir le projet de société le plus bénéfique pour notre peuple. Ici, les esprits défaitistes et vaincus par la fatalité n’ont pas droit de cité. Et l’heure est bien venue pour que nous puissions tous renouveler non pas seulement notre loyauté, mais aussi la confiance que nous nous devons de témoigner à un Jeune comme nous qui a donné à la face du monde un exemple de leadership éclairé et pragmatique, de sacrifice et de don de soi. Bien des générations évoquerons encore, j’en suis certains, l’époque de ces 16 ans qui se poursuivent encore dans le temps.
Chers amis et mes très chers camarades,
Dans son discours du 15 novembre 2016 sur l’état de la Nation, le Président de la République, remémorant son destin en tant que jeune, a insisté sur sa détermination à renouveler la classe politique du pays, en la rajeunissant notamment. C’est pourquoi, nous les jeunes de ce jour qui avons juré de prendre son relais, sommes décidés à participer activement au processus électoral de la conservation du pouvoir à tous les niveaux, de la base au sommet! Car, a-t-il rappelé, la vieille génération est fortement gangrenée par plusieurs maux et antivaleurs au point même qu’elle a perdu toute bonne inspiration à même de susciter le relèvement plus ou moins rapide de notre tissu socio-économique. En pâtissent donc la grandeur, l’honneur, la majesté et le prestige que mérite ce grand pays situé au centre de l’Afrique! A la même occasion, vous pouvez vous en rappeler, le Président a invité les jeunes que nous sommes à toujours réclamer sa légitime place dans la distribution des parcelles de pouvoir et la gestion de la chose publique. C’est de cette façon, a-t-il conclu, qu’ils sauront contrer les oracles des prophètes de la stagnation et du recul n’ayant pour projet que de semer la zizanie par la violence au profit d’intérêts égoïstes. Que dirais-je encore pour marquer les points sur tous les i! Rien, je crois, sinon ajouter que l’heure a sonné, et elle a sonné à grand bruit pour que les Jeunes de notre pays se disent maîtres de leur destin et, sans regimber, qu’ils sachent s’approprier tout le processus allant dans le sens du relèvement du pays. Qu’ils retiennent aussi qu’il n’y a sur terre personne d’autre que nous-mêmes pour réaliser le rêve caressé par les Pères de la Nation congolaise de faire de ce pays plus beau qu’avant. Il y a à peine deux jours, d’autres jeunes, engagés pour le prestige du pays comme joueurs de notre Onze national «Les Léopards» ont porté très haut la flamme de notre révolution intérieure en qualifiant le pays pour le quart de finale de la CAN 2017! Qu’ils trouvent ici les mots des hommages que nous leur rendons solennellement!
Que vive la vision de notre Autorité morale pour les jeunes,
Que vivent la Jeunesse de la Majorité présidentielle,
Je vous remercie!
Adam CHALWE MUNKUTU

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