Dossier à la UneDossier spécial électionsPolitique

2023: Washington veille au grain, la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants insiste sur l’organisation des élections libres, transparentes et non discriminatoires

La Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants des États-Unis d’Amérique, contrôlée par les Républicains, a insisté mardi sur l’organisation des élections libres, transparentes et non discriminatoires en République Démocratique du Congo.

Lors d’un débat consacré aux effets de la concurrence des grandes puissances en Afrique, le dossier «Élections de 2023» en République Démocratique du Congo s’est invité aux discussions et le Comité a appelé, par la voie de son membre Mills, à la tenue des élections libres, transparentes et inclusives en décembre prochain. Preuve que Washington continue de veiller au grain sur l’intégrité des scrutins prévus en décembre prochain, surtout après que ses élus ont haussé le ton en février dernier sur l’important rôle que les États-Unis devraient jouer en Afrique en aidant à résoudre les conflits, à défendre les droits de l’homme et à renforcer la bonne gouvernance.

«Le continent africain a longtemps été ignoré, négligé et exploité par la communauté internationale, en particulier par l’Occident, ne recevant largement l’attention que dans les circonstances les plus désastreuses et par une approche paternaliste», avait notamment déclaré la députée Jacobs après son élection comme membre du sous-comité des Affaires étrangères sur l’Afrique de la Chambre des Représentants des USA.

«Mais le plus jeune continent du monde – et l’un des plus peuplés – façonne son propre destin et celui de l’ordre mondial, et nous devons en tenir compte». Selon elle, «les États-Unis ont la responsabilité de jouer un rôle positif dans la poursuite des progrès sur le continent – comme la résolution des conflits, le respect des droits de l’homme et le renforcement de la bonne gouvernance – et de relever ensemble les défis mondiaux».

Diplomate américaine, membre du Parti démocrate et ambassadrice des États-Unis auprès des Nations unies depuis le 23 février 2021 sous la présidence de Joe Biden, Linda Thomas-Greenfield avait déjà pris la parole en 2022 au Conseil de sécurité pour parler de la situation en République Démocratique du Congo.
Elle avait indiqué de son côté que les États-Unis soutiennent le processus pour plus de protection et de renforcement de la liberté d’expression, qui est essentielle à un processus électoral crédible. «Et nous sommes prêts avec le Conseil à veiller à ce que nos partenaires gouvernementaux de la RDC disposent de tous les outils dont ils ont besoin pour planifier et organiser des élections libres, justes, transparentes, opportunes, sûres et inclusives», avait souligné la diplomate américaine, envoyant un message clair à Kinshasa.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page