Le monde entier célèbre le 15 septembre de chaque année, la Journée internationale de la démocratie. À cette occasion, Irina Bokova, directrice générale de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture -UNESCO-, a, dans sa communication, appelé tout le monde à un engagement solide dans la culture de la démocratie. «Nous avons besoin d’un engagement renouvelé de tous en faveur d’une culture démocratique forte, de nouvelles formes de solidarité et de citoyenneté mondiales, d’une humanité unie et d’un monde de concorde», a-t-elle fait savoir.
Elle a aussi évoqué l’objectif 16 du Programme de développement durable à l’horizon 2030 qui, selon elle, engage tous les Etats à promouvoir l’avènement des sociétés pacifiques et ouvertes à tous, à la justice et mettre en place, à tous les niveaux, des institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous.
A en croire, Irina Bokova, cela doit commencer par les droits fondamentaux et la dignité de chaque homme et chaque femme. «Ceux-ci sont le fondement nécessaire pour l’inclusion de tous et l’autonomisation de la société par la liberté d’expression et la liberté d’information.
Ils sont l’élément moteur de politiques efficaces, parce que justes. Ils donnent aux femmes et aux hommes le pouvoir d’agir aujourd’hui pour bâtir un avenir meilleur pour tous. Le Programme de développement durable de l’horizon 2030 comprend 17 objectifs, que relient la démocratie, les droits de l’homme et la dignité humaine.
Pour parvenir à la réalisation de ces objectifs, il faut l’engagement des gouvernements et des citoyens partout dans le monde à défendre des valeurs communes, à renforcer l’Etat de droit et la bonne gouvernance et à donner toujours plus de place à la Société civile», a-t-elle souligné. Et d’ajouter: «ses objectifs sous-tendent toute action de l’UNESCO visant à élever les défenses de la paix dans l’esprit des hommes et des femmes par l’éducation, les sciences, la culture, la communication et l’information, qui sont les bases de toute culture démocratique dynamique».
Bokova a, dans son message, rappelé le discours de réception du Prix Nobel de la paix en 1993 de Nelson Mandela: «le monde doit être celui de la démocratie et du respect des droits humains, un monde libéré des affres de la pauvreté, de la faim, du dénuement et de l’ignorance, épargné par les guerres civiles et les agressions extérieures et débarrassé de la grande tragédie vécue par les millions de réfugiés». Elle a également insisté sur le fait que cette vision revêt un caractère urgent car, selon elle, aujourd’hui le monde est instable.
Harmony FINUNU
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