Société

NOGEC plaide pour le rapatriement du corps de Tshisekedi

Le secrétaire général de ce mouvement citoyen, Yvan Ilunga, a,
vendredi 24 mars 2017, partagé sa crainte de voir la dépouille du
vieil opposant et ancien Premier ministre, décédé en Belgique de suite
d’une embolie pulmonaire, être inhumée en Belgique provisoirement
comme ce fut le cas pour l’ancien Premier ministre Moïse Tshombe,
enterré en Algérie, et l’ex-Président du Zaïre Joseph Mobutu au Maroc,
et dont les rapatriements n’ont jamais eu lieu
Nous tendons vers 60 jours depuis qu’Etienne Tshisekedi, président de
l’Union pour la démocratie et le progrès social -UDPS-, est mort, le
01 février 2017 à l’âge de 84 ans à Bruxelles. Jusqu’à aujourd’hui,
son corps traine encore sur le sol étranger. Des sources dignes de foi
renseignent qu’il serait déjà inhumé à Bruxelles. Pour cause, la
famille politique et biologique, et le gouvernement n’arrivent pas à
s’entendre sur le lieu de sépulture. Pour Yvan Ilunga, secrétaire
général de la Nouvelle génération pour l’émergence du Congo -NOGEC-,
il est temps que les politiques, toutes tendances confondues, trouvent
d’urgence un terrain d’entente pour ramener le corps d’Etienne
Tshisekedi en RD-Congo, la terre de ses ancêtres. Il a lancé cet
appel, vendredi 24 mars au siège de ce mouvement citoyen, dans la
commune de Kasa-Vubu.
L’enterrement d’Etienne Tshisekedi sur une terre étrangère suscite
moult réactions dans la classe politique RD-congolaise. A la Nouvelle
génération pour l’émergence du Congo -NOGEC-, on ne se cache pas
d’exprimer des mécontentements. Le secrétaire général de ce mouvement
citoyen, Yvan Ilunga, a, vendredi 24 mars dernier, partagé sa crainte
de voir la dépouille du vieil opposant et ancien Premier ministre,
décédé de suite d’une embolie pulmonaire, être inhumé provisoirement
en Belgique comme fut le cas pour l’ancien Premier ministre Moïse
Tshombe, enterré en Algérie, et l’ex-Président du Zaïre Joseph Mobutu
au Maroc, et dont les rapatriements n’ont jamais eu lieu.
Mettant en garde le Rassemblement des forces politiques et sociales
acquises au changement contre ce risque, le SG de la NOGEC a convié
les deux ailes de cette grande plate-forme de l’Opposition politique,
Kasa-Vubu et Limete, à la réinsertion de la paix pour préserver
l’unité. «NOGEC et alliés estiment que c’est anormal de continuer à
garder pendant longtemps la dépouille de cet illustre disparu sur le
sol étranger. Nous mettons en garde quiconque autorisera son
inhumation en Belgique pour le faire subir le sort réservé à Moïse
Tshombe et à Joseph Mobutu. Cependant, NOGEC et alliés invitent toutes
les parties prenantes, à savoir: l’aile Olenghankoy-Tshibala et l’aile
Tshilombo-Lumbi à privilégier la concorde afin d’honorer la mémoire du
président Etienne Tshisekedi wa Mulumba», a-t-il interpelé. Pour le SG
Ilunga, l’heure de la pensée unique de triste mémoire est plus que
jamais révolue quel qu’en soit la forme. Ce mouvement citoyen fustige
également la campagne de diabolisation dont sont victimes certains
ténors du Rassemblement: Joseph Olenghankoy, Bruno Tshibala et leurs
compagnons pour avoir simplement refusé de se résigner à la force de
l’argent en défendant les principes et les valeurs pour lesquels s’est
battu Etienne Tshisekedi, tout en exigeant ce qui avait été convenu de
commun accord à Genval. «Nul n’a le moindre droit de renier Joseph
Olenghankoy et Bruno Tshibala. Car, la noble lutte menée par ces
compatriotes et leurs compagnons pendant plus d’une trentaine d’années
dans l’Opposition aux côtés du président Tshisekedi mérite respect et
considération», a-t-il soutenu. Dans son adresse, le SG Ilunga a
également exhorté les politiques à honorer la mémoire et la lutte
d’Etienne Tshisekedi dans l’Opposition depuis les années 80 pour la
défense des valeurs démocratiques.
Schilo TSHITENGA

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