Culture

Démarrage à Kinshasa de la 1ère édition de la Coupe d’Afrique d’improvisation théâtrale francophone

Sur l’initiative de la ligue d’improvisation de la RD-Congo Gong d’Afrique, la ville de Kinshasa accueille, du 17 au 21 avril, la 1ère édition de la Coupe d’Afrique d’improvisation théâtrale francophone au centre culturel du jardin zoologique de Kinshasa dans la commune de la Gombe. Cinq pays prennent part à cette compétition théâtrale, à savoir: l’Algérie, le Burkina Faso, le Maroc, la Tunisie et la RD-Congo. Lors de la cérémonie inaugurale, les deux troupes représentant la RD-Congo se sont affrontés autour du sujet «l’opposition».
 
Depuis mardi 17 avril, la ville de Kinshasa accueille la première édition de la Coupe d’Afrique d’improvisation théâtrale francophone. Les travaux vont s’étendre jusqu’à samedi 21 avril prochain. Initiée par la Ligue d’improvisation de la RD-Congo Gong d’Afrique, cette compétition connaitra la participation de l’Algérie, du Burkina Faso, du Maroc, de la Tunisie et de la RD-Congo. «Au cours de cette compétition, il sera question d’un affrontement entre 3 filles et 3 garcons autours d’u thème donné. Les jouteurs auront à interpréter ce thème sous forme de spectacle», a expliqué Patrick Kikwe Mbaka, président de la Ligue d’improvisation congolaise Gong d’Afrique. Présente à cette compétition avec deux représentants dont ceux de Kinshasa et de Lubumbashi, la RD-Congo s’en va revendiquer une place de choix dans le septième art africain. Durant la première journée, les deux représentants RD-congolais se  sont affrontés autour du thème: «L’opposition». La partie a été remportée par les lushois. «Nous n’avons pas un public cible lorsque nous nous lançons dans l’interprétation. Quel que soit le thème proposé, nous nous efforçons d’être à la hauteur du défi. Et de notre interprétation, il faudrait retenir l’aspect d’une opposition quasi-permanente après toute décision ou tout choix entrepris à tous les niveaux», a déclaré Moïse Kikwe, capitaine de l’équipe d’improvisation de la RD-Congo venu de Lubumbashi. Etant vecteur de transmission des mœurs, mais aussi et surtout une illustration du quotidien des populations, le 7ème art se doit, dans sa diversité, de servir à la culture de la paix et de l’enseignement à la tolérance. Conscient de cela, Hortense Mapera, capitaine des représentants RD-congolais de Kinshasa insiste sur le faire play. «Il faudrait que chacun d’entre nous comprenne qu’à chacun son tour. Et le plus important, ce n’est pas soi-même, plutôt la cause pour laquelle on se bat», a-t-elle dit.
Créé le 21 octobre 1977 par Robert Gravel sous la gouverne du théâtre expérimental de Montréal, le match d’improvisation théâtrale a pour objectif de casser l’élitisme du théâtre en expérimentant de nouvelles formes théâtrales et approches du public.

Brice NLANDU

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page