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Vaincre les pesanteurs qui retiennent la marche sereine de la République démocratique du Congo dans la perspective d’un amarrage efficient à la transition énergétique en cours

En marge du discours relatif aux objectifs de développement durable du millénaire, il se ficèle régulièrement aux quatre coins du globe dans les salons scientifiques et politiques de la planète un discours plutôt ambitieux sur la transition énergétique que seul l’Afrique peine à saisir au vue des réalités scientifiques et technologiques qui sont inhérentes à son destin présent étouffé par diverses pesanteurs endogènes et exogènes. Bien que regorgeant d’importants gisements de minerais qui constituent le socle du progrès technologique planétaire et par induction de la transition énergétique, l’Afrique et son institution mère l’Union africaine peine à inscrire à son agenda prioritaire la dotation au continent berceau de l’humanité des centres technologiques de production des dispositifs technologiques tels que les panneaux solaires, les batteries à l’état solide à base de conducteur super-ioniques et des transistors à effet de champs ultra-rapide. Telles sont les composantes qui soutendent la transition énergétique qui mènera l’humanité vers la quatrième révolution industrielle dont la gouvermandise énergétique frisera avec l’alcoolisme des chômeurs qui jonchent les maquis et buvettes africains.

Le Président en exercice de l’Union africaine en l’occurrence le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est pour ce faire interpelé afin que soit constituée à l’échelle continentale l’Académie africaine des Sciences de matériaux et développement technologique -2ASMDT- regroupant les scientifiques spécialistes des sciences des Matériaux des pays membres en vue de réveiller l’Afrique définitivement de son profond sommeil technologique suicidaire.

La transparence légendaire tant vantée par les autorités du pays de l’érable ne s’impose visiblement qu’aux étrangers de couleur qui squattent les immeubles sociaux des quartiers pauvres de Montréal-Nord et de Scarborough dans l’Est torontois. Très peu parmi les familles de jeunes africains étudiants et autres sont au courant de l’esclavagisme systémique vécu par plusieurs de leurs dans les plantations d’oranges, pommes, raisins ainsi que dans les boucheries et autres ateliers de manufactures et d’usinage canadiens ou plusieurs africains y finissent amputés de certains de leurs membres.

Très loin des regards des ONG des droits de l’homme qui pullulent en Afrique et dont la présence en territoire canadien est considérablement réduite car officiellement il n’y a aucune violation des règles du travail et/ou des conditions de vie parmi les millions d’immigrés de bonne foi.

L’opinion nationale et internationale se devrait de noter que les conquérants ayant découvert et occuper ce territoire avoisinant les glaciers nordiques n’ont pas failli dans la transmission de l’héritage conquérant à leurs descendances. En effet, étant butter à la quête de solutions futuristes relatives à l’amarrage serein à la transition énergétiques et se rapportant à la constitution d’importantes réserves en matières minérales précieuses, ces conquérants envoient régulièrement les plus futés de leurs universitaires explorer l’Afrique à la recherche de nouvelles débouchées pouvant asseoir l’ambitieuse hégémonie technologique en intelligence artificielle et technologie qui en constituent le soubassement physique. Les minerais africains constituent la base en Science des Matériaux, tels qu’enseignaient dans les prestigieuses Facultés des Science et d’Ingénieurs dans le monde, et sont indispensable à la transition énergétique en cours à travers la planète.

Pendant que les Africains s’affairent dans des plans d’enrichissement individuels audacieux et répugnants, l’Occident et, en particulier, les Canadiens explorent les voies et moyens de faire main basse sur les gisements importants de ressources naturelles du sous-sol africain en général et notamment celles du territoire congolais. Il va s’en dire que tout cela est accompli par l’établissement de circuit de transactions triangulaires -RD-Congo-Afrique du Sud-Amérique du Nord/Europe- qui échappent aux autorités militaro-politiques du pays du Sphinx de Limete fervent artisan de l’Etat de droit dans ce grand pays au centre de l’Afrique.

Des enquêtes foncièrement méticuleuses ont permis de démasquer le circuit et la stratégie du pillage des minerais en RD-Congo et en particulier dans sa partie Est. Dans des opérations dignes du crime organisé dont seul Vito Rizzuto et Vic Cotrini détenaient le secret à Montréal, ces multinationales encadreuses des milices armées dans les zones minières faute d’une cartographie nationale en temps réel de notre territoire, exportent frauduleusement d’importantes quantités de minerais non-raffinés et de surcroit composés naturellement de plusieurs matières précieuses aux applications diverses. Cela résulterait en d’important manque à gagner pour les populations de ces régions fortement exploitées à qui le seul héritage légué par ces multinationales est le maniement des armes par les mineurs, qui définitivement choisissent le chemin des carrières plutôt que l’école rendue gratuite à l’avènement au pouvoir de Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat.

Il n’est plus un secret pour personne que la plupart de ces multinationales déploient de technologies avancées de surveillance des zones sous leur contrôle ou des pistes d’atterrissage modernes y sont implantées en vue d’évacuer nuitamment les minerais vers les Etats voisins pour traitement préliminaires avant d’être évacuer vers l’Afrique du Sud. Des réception en Afrique du Sud ou ces multinationales sont actionnaires majoritaires dans les principales banques et fonds d’investissements, ces minerais sont copieusement raffinés et évacués vers l’Amérique du Nord et l’Europe pour leur utilisation dans l’industrie technologique de pointe dont la photonique, la fabrication des mémoires RAM, la fabrication des panneaux photovoltaïques, la fabrication des batteries au lithium, des transistors à haute mobilité électronique et tout autre gadget précieux pour assurer une transition énergétique sereine. Il est important que le peuple congolais retienne que la diversité de minerais que regorge le sous-sol congolais influence au quotidien les avancées dans la recherche scientifique visant le développement des dispositifs technologiques efficients. Parmi les éléments naturels actuellement les plus prisés dans l’industrie technologique sont: le cobalt, le nickel, l’aluminium, l’étain, le ruthenium, le fer, le phosphate, le manganèse, le zinc, le tantale et le lithium servant tous à divers niveaux dans la fabrication des électrodes et autres segments des batteries et super-condensateurs -stockage d’énergie.

En ce qui est de l’industrie de conversion d’énergie solaire en énergie électrique c.-à-d. le photovoltaïque dont une usine moderne vaudrait USD 50 million, le titane, le silicium, le gallium, le cuivre, l’étain, le zinc, le plomb, le selenium, l’alluminium, l’or, le platine, le calcium, le cadmium, le tellurium, l’arsenic, le molybdenum, le tungstène et l’indium sont les plus significatifs entrant dans la production des cellules photovoltaïques les plus commercialisées à l’internationale, notamment produite par la Chine. Cette liste non exhaustive s’applique également à l’industrie des semi-conducteurs qui est l’une des plus complexe à l’échelle planétaire et dont le coût s’évaluerait à USD 4 milliards, et dont paradoxalement seul le continent africain n’en disposerait pas déjà. Il est impérieux de noter que les éléments naturels ou minerais précités sont les constituants principaux des dispositifs qui soutiendront la quatrième révolution industrielle à nos portes et pourraient utilement tous être déclarés ressources stratégiques de la République par le Parlement congolais de toute urgence afin que la RD-Congo joue finalement son rôle naturel incontestable de locomotive mondiale de la transition énergétique menant vers la quatrième révolution industrielle.

Le décor étant planté avec les différentes ressources naturelles stratégiques qui attirent tant les entreprises canadiennes, américaines, britanniques, allemandes, françaises, australiennes que chinoises, il est tant que le peuple congolais prenne réellement conscience de son rôle au centre des enjeux des plus stratégiques qui gouvernent aux destinées de l’humanité. De la présence maquillée des multinationales canadiennes en RD-Congo, nul n’ignore ce que représente ou a représenté Anvil Mining, First Quantum, Société minière de Kabolela -SMKK-, Compagnie minière de Sakania -COMISA-, Société minière du Katanga -SOMIKA- et tant d’autres comme Alphamin Bisie mining dont l’impact environnemental est colossal tant sur la flore et la faune aquatique ou pas sont savamment dévastées par les rejets industriels qui échappent à tout contrôle environnemental rigoureux, et qui impact frontalement l’agriculture et la pêche dans les zones environnantes concernées. Dans le présent exercice de restitution nous n’élaborerons pas sur les dérives managériales de ces multinationales qui jouissent d’importantes exonérations indues et arrosent des billets vert les agents de l’Etat corruptibles qui leur assurent une couverture administrative au vue et au su des représentations diplomatiques sans scrupule ni compassion pour les populations autochtones dépossédées de leurs terres exploitées.

Pour ne pas nous s’étendre sur toutes les multinationales à multiples facettes qui opèrent dans l’Est de la RD-Congo nous illustrerons dans le présent article le cas de Alphamin Bisie Mining exploitant l’étain de Walikale. Les données disponibles en ligne renseignent qu’une production de 2412 tonnes au second trimestre ont été extraites de leur site d’exploitation dont l’entreprise dispose à Mpama Sud et Nord, ce dernier étant le site de production mondial de la meilleur qualité d’étain. Il est important de noter qu’à cette période le cout de la tonne s’évalué à USD 34.077. En effet, cette entreprise est en effet cotée à la bourse de Johannesburg en RSA sous l’indicateur APH pour justifier ses activités de transits, mais aussi et principalement à la bourse de Toronto sous l’indicateur AFM. Les informations en ligne renseignent qu’elle dispose d’un siège social à l’ile Maurice.

En conclusion, la fuite des cerveaux congolais savamment orchestrée de l’extérieur ne vise qu’un seul objectif, celui de déposséder le pays d’une bonne partie de ses cadres scientifiques et ingénieurs pétris de talents et maitrisant le domaine hautement stratégique des Sciences des Matériaux et de métallurgie. Ces universitaires congolais ont démontré par leurs prestations tant en Afrique du Sud qu’en Occident leurs aptitudes dans le traitement des minerais mais aussi pour certains dans la fabrication des dispositifs technologiques de pointe hautement indispensables dans la négociation sereine de la transition énergétique en cours. En conséquence, le gouvernement de la République est invité de toute urgence à instituer le Bureau national des matériaux avancés pour la transition énergétique -BNMATE- place sous l’autorité direct du Président de la République et dont le lancement pourrait intervenir en marge de l’organisation d’un premier Congrès national des Sciences des matériaux en République démocratique du Congo auquel congrès seront conviés tous les scientifiques et ingénieurs congolais du domaine prestant tant en RD-Congo qu’à l’extérieur du pays.

Par M. Vladimir

(Communauté scientifique de la diaspora congolaise)

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