
L’Université libre de Kinshasa -ULK- a procédé, jeudi 19 mai à Kinshasa, à la remise officielle des diplômes portant la signature du ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire -ESU-, Muhindo Nzangi, aux 14 premiers médecins de l’année académique 2020-2022 sortis de la faculté de Médecine.
C’était au cours d’une cérémonie présidée par le président du Conseil d’administration, Médard Bompoko Bokete, dans l’enceinte de cet établissement universitaire à la 15ème rue industrielle, dans la commune de Limete. Durant l’activité, le PCA Médard Bompoko a félicité le gouvernement, à travers son ministre de l’ESU, pour avoir honoré l’ULK en signant des diplômes en faveur des premiers médecins de cet établissement universitaire, preuve de l’existence de cette faculté après une sérieuse évaluation. Il a, à ce sujet, appelé les parents à envoyer leurs enfants à l’ULK, précisément dans la faculté de Médecine. Il a également signifié que la faculté de Médecine de son université est autorisée à inscrire les
étudiants en premier graduat et rejoint les 16 autres facultés de Médecine du pays jugées viables. «Notre faculté de Médecine, en premier cycle, a au minimum cinq professeurs permanents et, en deuxième cycles, deux professeurs. Au total, on compte 15 professeurs. On a signé les partenariats avec plusieurs hôpitaux de Kinshasa, entre autres l’hôpital Saint Joseph, Camp Kokolo et Kimbanguiste», a rassuré le PCA Médard Bompoko.
A l’en croire, la faculté de Médecine de l’ULK possède également une bibliothèque. «Il y a eu des audits viables qui ont permis à la faculté d’obtenir l’arrêté autorisant le fonctionnement depuis 2020», a-t-il indiqué.
Sourire aux lèvres, Médard Bompoko a aussi réitéré son engagement à accompagner le ministre de l’ESU dans sa mission dans le cadre de la lutte contre les antivaleurs qui constitue le cheval de bataille de l’ULK.
Pour sa part, le recteur de l’ULK, le Professeur Jean Lucien Kithima, a, dans son mot de circonstance, exprimé sa joie de voir qu’après 7 ans de formation et d’une sélection naturelle, l’ULK déverse des médecins sur le marché de l’emploi.
Paraphrasant Charles Darwin qui a dit «les plus forts subsistent et les moins forts croupissent», le recteur de l’ULK a fait savoir que sur les 350 candidats inscrits au départ, son université a enregistré au finish 14 parmi les meilleurs de cette alma mater. «Nous pensons faire la différence
avec nos médecins, produits de la faculté de Médecine de l’ULK, qui ont effectué des stages professionnels dans des centres de santé et hôpitaux de Kinshasa pour parfaire leurs connaissances», a-t-il dit en substance, tout en les exhortant à être de véritables agents de marketing de l’ULK partout où ils presteront, pour défendre l’étendard de cette institution universitaire.
Le recteur Kithima a ensuite exprimé sa gratitude au gouvernement, par le biais du ministre de l’ESU, pour avoir autorisé cette cérémonie de remise des diplômes aux lauréats de la faculté de Médecine, ainsi qu’au personnel et au corps scientifique pour le souci qu’ils ont eu de redresser et d’encadrer ces jeunes médecins, fruit de leurs entrailles, pour le développement du pays. Il a, à cette même occasion, invité les lauréats à être fidèles et à exécuter leurs tâches professionnelles conformément au serment d’Hippocrate.
Le doyen de la faculté de Médecine, le Professeur Docteur Mathieu Loposso Nkumu, a, quant à lui, rendu hommage au
gouvernement qui, selon lui, après évaluation, a pu signer les diplômes de ses premiers médecins. Il a remercié tous les professeurs du premier et second cycles, les bâtisseurs et les initiateurs de cette université qui ont permis cette formation rigoureuse, ainsi qu’un jury organisé par des éminents professeurs d’université, afin que puissent sortir ces médecins, avant de les exhorter à apporter des compétences supplémentaires au cursus classique qui leur permettront de se spécialiser dans un domaine particulier.
Créée le 15 octobre 1988, l’ULK est la première université privée d’utilité laïque publique en RD-Congo. Elle compte en son sein 5 facultés dont la Gestion économique, l’Informatique, les Sciences sociale, politique et administrative, le Droit et la Médecine.
Tino MABADA