Nommé le 20 mai 2019 et son gouvernement investi le 6 septembre, Sylvestre Ilunga Ilunkamba est-il en train de réussir ses débuts à la Primature? 45 jours après l’entrée en fonction du Président ministre de Félix Tshisekedi, la question taraude les esprits. Symbole, avec l’UDPS Félix Tshisekedi, de la coalition CACH-FCC, le PPRD Ilunga Ilunkamba, discret mais efficace, semble déjà séduire le difficile public de la République Démocratique du Congo. En témoigne, l’accueil réservé sur les Réseaux sociaux à la série de premières mesures qu’il a prises. Faisant de la rigueur, l’orthodoxie financière et la discipline la trilogie qui fonde ses actions publiques, le PM a, coup sur coup, opéré la détection de 5823 comptes fictifs dans les listings des agents et fonctionnaires de l’État faisant gagner des milliards de francs, soit 6 millions de dollars par an au Trésor, ordonné le recours à l’émission des bons de Trésor en vue de faire face au déficit du Trésor par le financement monétaire. Outre les mesures urgentes pour répondre aux dégâts causés par les pluies dans la capitale, le Premier ministre a entrepris de concevoir des mesures consistant à rendre effective la gratuité de l’Enseignement. Ces mesures se traduisent par l’augmentation des salaires des enseignants et la prise en charge des frais de fonctionnement. Dans la foulée, le chef du gouvernement a décrété la suppression de la prise en charge des frais de fonctionnement et des missions des cabinets ministériels par les entreprises et services publics ainsi que la suppression de la quotité de 17% prélevée par le ministère de l’ESU sur le minerval et les frais d’inscription avec promesse ferme de déployer des missions de contrôle pour en vérifier l’exécution.
Pour rendre efficace l’action de l’Exécutif, le Premier ministre a jugé nécessaires le retour aux réunions hebdomadaires du Conseil des ministres, l’instauration des réunions hebdomadaires du Comité de conjoncture économique en vue de surveiller le cadre macroéconomique et traiter certains dossiers à soumettre au Conseil des ministres ainsi que l’instauration de l’évaluation mensuelle des décisions prises en Conseil des ministres.
Mesures en faveur de la bonne gestion des ressources publiques
Sur la toile, le public applaudit cette panoplie de décisions et y voit un début de solution aux nombreux soucis de la République.
Sur Twitter, Albert Tcheta Bampa, ci-devant professeur des universités, dit toute son admiration. “Depuis l’investiture de son gouvernement le 06 septembre dernier, le PM @IlIlunkamba a pris beaucoup de mesures en faveur de la bonne gestion des ressources publiques. Il est animé que par le souci de mieux appréhender l’efficacité des actions menées par l’État congolais. Bravo”, écrit dans un posting ce professeur d’économie à la Sorbonne. Preuve que la méthode Ilunkamba passe. Via le même réseau, le twittos Patrick Vincent Tshilewo tape: “Je tombe de plus en plus amoureux de notre Premier ministre, il est vraiment l’oiseau rare”.
Mbuyi Lukusa, autre twittos émerveillé, estime que le Premier ministre “est sur la bonne voie”. “Qu’il ne se laisse pas distraire par ceux-là habitués à faire le dialelu”, suggère-t-il. L’autre suggestion à Ilunga Ilunkamba lui vient d’un certain Kabasky2, fan de l’évaluation régulières décisions prises en Conseil des ministres, auteur du tweet libellé de la manière suivante: “Je pense que c’est une bonne idée que d’évaluer l’impact des mesures prises par son gvt. Personnellement je trouve cela intéressant. Attendons voir la suite. Oui, Mr le PM, mettez vous réellement au service de la Nation et non à celui de votre parti politique. Vous serez soutenu par tous”. Dans l’espoir que ces fleurs mette du baume au coeur du Premier ministre et l’incite à poursuivre sur sa belle lancée.
AKM
Ces 8 initiatives du Premier ministre marquent déjà les esprits
- Retour à l’émission des bons de trésor
- Détection des dizaines de milliers de fictifs dans les listings des agents et fonctionnaires de l’État
- Des mesures pour rendre effective la gratuité de l’Enseignement
- Suppression de la prise en charge des frais de fonctionnement et des missions des cabinets ministériels par les entreprises et services publics
- Suppression de la quotité de 17% prélevée par le ministère de l’ESU sur le minerval et les frais d’inscription avec promesse ferme de déployer des missions de contrôle pour en vérifier l’exécution
- Retour aux réunions hebdomadaires du Conseil des ministres
- Instauration des réunions hebdomadaires du Comité de conjoncture économique en vue de surveiller le cadre macroéconomique et traiter certains dossiers à soumettre au Conseil des ministres
- Instauration de l’évaluation mensuelle des décisions prises en Conseil des ministres.