Sur décision du gouvernement, Faustin Luanga Mukela a été désigné candidat de la RD-Congo au poste de Secrétaire exécutif de la Communauté de développement de l’Afrique australe -SADC. Cette annonce a été fait via un communiqué de presse signé Marie Tumba Nzeza, ministre d’Etat aux Affaires étrangères.
La RD-Congo a aligné un candidat pour la course au poste de Secrétaire exécutif de la SADC. Le dévolu a été jeté sur Faustin Luanga Mukela, actuellement Haut fonctionnaire à l’Organisation mondiale du Commerce -OMC- où il travaille depuis 1996. Au nom du gouvernement, la ministre d’Etat aux Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, a signé un communiqué de presse en rapport avec la présentation de cette candidature qui se justifie par la qualité de la RD-Congo en tant que membre de la SADC, disposant des droits et obligations.
L’un de ses droits est de présenter un candidat au poste de Secrétaire exécutif. Ce digne fils du pays a assumé les fonctions de conseiller économique du Président Kabila de 2001 à 2003, avec rang de ministre d’Etat. De 2004 à 2006, il a été administrateur du Programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion. Le candidat du gouvernement RD-congolais a également été chef du département et coordonnateur régional pour les départements d’Afrique -un portefeuille de 54 pays-, d’Asie et Pacifiques -un portefeuille de 47 pays- au sein de l’OMC.
Luanga, candidat aux épaules larges
De nombreux observateurs sont d’avis que Faustin Luanga a les épaules larges pour porter la charge qui l’attend comme Secrétariat exécutif de la SADC.
Professeur d’Economie, des Finances et d’Econométrie à l’Université de Nagoya au Japon ainsi qu’à l’Université internationale de Genève en Suisse, il est aussi chercheur international sur les questions du Commerce, des Finances et du développement. Il conseille, à ce titre, des pays membres de l’OMC et les communautés régionales, telle que la SADC, sur la gouvernance commerciale et économique, en intégrant les politiques commerciales et industrielles dans leurs politiques de développement et tirer meilleur profit des chaines de valeurs globales et régionales et des processus d’intégration régionales comme la SADC, l’UEMOA, la ZLECAF, et tant d’autres, tout en participant d’une manière effective et efficiente au système de commerce multilatéral.
Les différentes fonctions prestigieuses assumées ont permis à Faustin Luanga d’avoir de nombreuses interactions stratégiques avec des décideurs politiques, des dirigeants des institutions multilatérales, des entreprises multinationales et des bailleurs de fonds. Jouissant ainsi de plusieurs années d’expériences sur les techniques de mobilisation et gestion des fonds des bailleurs, la planification, la coordination et la gestion de programmes, il a élaboré et exécuté plusieurs programmes de développement des pays, renforçant de passage de liens institutionnels entre l’OMC et d’autres institutions telles que la Banque mondiale, le FMI, la CNUCED, le CCI, l’UNIDO, l’OMPI, la FAO, l’OMS, le BIT, l’UIT, l’Organisation internationale de la francophonie-OIF-, l’union européenne, l’Union africaine, la Commission économique de l’ONU pour l’Asie, la Banque asiatique du développement, la Banque islamique de développement, ainsi que les institutions panafricaines et sous régionales: l’Union africaine, la Commission économique de l’ONU pour l’Afrique, la Banque africaine de développement-BAD-, les Communautés économiques régionales.
Kinshasa soutient que la candidature de Luanga, fort de ses 25 ans d’expérience nationale et internationale sur des questions relatives au développement économique des pays et de leur intégration au système commercial multilatéral, dispose de tous les atouts nécessaires pour faire de la SADC une communauté d’intégration capable de promouvoir une croissance économique durable et équitable ainsi que le développement socioéconomique par le biais de systèmes de production efficient, d’une coopération et d’une intégration plus importantes, d’une bonne gouvernance, d’une paix et d’une sécurité durables, de sorte que la région de l’Afrique australe puisse devenir un acteur compétitif et efficace dans les relations internationales et l’économie mondiale.
José BABIA