«5 ans après, il lui revient de sortir de sa cécité et son autisme politiques habituels pour affronter le réalisme nécessaire à la fonction présidentielle, en s’élevant à la hauteur du poste qu’il occupe pour gouverner notre pays avec habileté, méthode, sobriété et responsabilité», écrit-il sur ses plateformes numériques
Il a pris l’habitude de s’exprimer régulièrement via les plateformes numériques notamment X, Télégramme, etc. Claudel-André Lubaya, celui-là même qui a appuyé la candidature de Félix-Antoine Tshisekedi à la Présidentielle de 2018 face à Martin Fayulu, ne transige pas. Il tire sur Fatshi. Son dernier post sur les réseaux sociaux est un réquisitoire contre le régime Tshisekedi.
«RDC: après 5 années d’exercice du pouvoir absolu, le Président Tshikesedi est seul responsable de la situation actuelle, telle que vécue sur l’ensemble du pays», écrit-il, soulignant qu’«il ne saurait faire porter cette responsabilité à quiconque si ce n’est qu’à lui-même».
Et d’ajouter: «il a été porté au pouvoir pour assumer et non pour se dérober. L’ennemi de Félix Tshisekedi, c’est Fatshi Béton et personne d’autre. Tout se fait sous son impulsion. C’est lui seul qui gouverne mais n’agit pas. Qui promet et ne réalise pas!».
Selon cet ancien gouverneur du Kasaï occidental, «5 ans après, il lui revient de sortir de sa cécité et son autisme politiques habituels pour affronter le réalisme nécessaire à la fonction présidentielle, en s’élevant à la hauteur du poste qu’il occupe pour gouverner notre pays avec habileté, méthode, sobriété et responsabilité». Et d’ajouter: «c’est au pied du mur qu’on connait le maçon, dit-on. Sa redevabilité, c’est en terme de résultats, et non en nombre de récriminations ni de boucs émissaires». Claudel André Lubaya n’a pas de langue de bois.
«5 ans après, la théorie de la faute aux autres ne convainc personne. Ce populisme excessif et manipulateur est un poison dangereux pour notre société et notre démocratie. Une société aussi traumatisée et aussi fragmentée comme la nôtre ne saurait trouver de solutions à ses problèmes au détour des recettes simplistes. Loin s’en faut. Abraham Lincoln disait: ‘’On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps’’. A méditer!», conclut-il.