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RDC : cadre à l’UNC, Patrick Masoya fustige des actes subversifs

Opérateur politique RD-congolais et cadre influent au sein de l’Union pour la nation congolaise -UNC-, Patrick Ambunga Bin Masoya n’a pas tardé à réagir par rapport aux attaques armées dans la résidence de son leader politique, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, et au Palais de la nation, le dimanche 19 mai 2024. Depuis Phoenix, en Arizona, aux Etats-Unis d’Amérique où il réside, le secrétaire chargé des affaires étrangères du parti de Vital Kamerhe s’est senti consterné au plus haut point. Masoya n’est pas allé derrière le dos de la cuillère pour réagir contre cette situation qui a failli plonger le pays dans le chaos. «Ces actes d’agression mettent non seulement des vies de paisibles en danger mais également les fondements de notre démocratie», a-t-il déploré, présentant son soutien indéfectible aux leaders affectés et à toutes les personnes touchées par cet acte anti-démocratique. 

Dans sa note, Masoya estime que la RD-Congo ne peut à l’heure actuelle tolérer l’ingérence étrangère dans son processus de démocratie puisque, a-t-il poursuivi, résolument engagée à défendre les principes de souveraineté et d’auto-détermination. 

«Nous ne pouvons pas tolérer les attaques contre le Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Garant de la nation, qui ne cesse de défendre nos valeurs démocratiques et les institutions contre des étrangers qui compromettent l’intégrité et la stabilité de notre nation», a-t-il indiqué, en appelant le peuple RD-congolais à raffermir son engagement, à préserver ses valeurs et principes démocratiques. 

Ce cadre de l’UNC souhaite également que les commanditaires des actes qu’il qualifie d’ignobles, soient tenus responsables de leurs actes selon la rigueur de la loi. Un commando armé, composé d’une quarantaine d’éléments habillés en tenues militaires estampillées de l’emblème «Zaïre» et brandissant l’ancien drapeau national sous le régime Mobutu, a attaqué d’abord la résidence de Vital Kamerhe et, ensuite, le Palais de la nation, dans la commune de la Gombe, autour de 4 heures du matin. 

Selon un bilan provisoire, deux policiers de la garde officielle de Kamerhe ont trouvé la mort dans les affrontements avec les insurgés, pendant environ une heure, tandis que ces derniers ont perdu un des leurs, dont ils auraient emporté le corps dans leur fuite. Après avoir «sécurisé» la résidence de Kamerhe et son périmètre, les éléments de la Garde républicaine se sont déployés au Palais de la nation où ils ont mis les assaillants en déroute, tuant au passage quelques-uns d’entre eux et procédant à la capture de plusieurs autres.

Jimmy SITA

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