Dans l’optique de contribuer significativement à la matérialisation du programme présidentiel «Jardins scolaires pour 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023», le ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo Bazibuhe, a fait planter quelques plantules d’arbre à Nyamunyunyi dans le groupement de Bushumba en Territoire de Kabare. Cette plantation, devant s’étendre sur 5 hectares des terres à reboiser, constitue la phase pilote de ce programme présidentiel.
Avant de se lancer dans cet exercice, le ministre de l’EDD a, en présence du gouv’ du Sud-Kivu Théo Ngwabidje Kasi et d’une délégation du Fonds forestier national -FFN-, tenu à sensibiliser la population locale, dont les militaires et leur dépendant, en vue de la doter d’une culture de reboisement et ainsi contribuer aux efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique et de protection de l’écosystème.
Cette action du minister Nyamugabo a permis à la population de s’approprier le programme du Président Félix Tshisekedi et de l’accueillir avec un enthousiasme. De quoi satisfaire Claude Nyamugabo qui n’a pas caché sa ferme conviction de la réussite de ce programme ambitieux du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi. Ce qui renforce la conviction du ministre vert est que la population de ce coin du territoire national s’est déjà lancée dans l’activité de reboisement avant même le lancement du programme «Jardins scolaires pour 1 milliard d’arbres à l’horizon 2023», particulièrement les épouses des militaires cantonnées au camp de Nyamunyunyi.
Pour sa part, le gouverneur Théo Ngwabidje coordonnera ce projet au niveau de sa province. Pour la réussite de ce projet, une évaluation minutieuse du programme sera faite tous les trois mois.
Toujours dans l’objectif de fédérer toutes le couches de la population autours de ce programme, Claude Nyamugabo a échangé avec Levis Ngangura de l’Eglise du Christ au Congo -ECC- dont le réseau d’écoles est riche de 7.000 écoles et 700.000 élèves devrait également faciliter l’implémentation du projet surtout que le Sud-Kivu avec ses problèmes d’éboulements et d’érosions doit envisager des solutions en amont.
Le programme a bénéficié du soutien de plusieurs représentants des confessions religieuses ainsi que des hauts représentants de la Société civile du Sud-Kivu qui, en plus des femmes militaires, se sont rangés derrière cette vision du Président Félix Tshisekedi axée sur ce principe: «planter un arbre, c’est protéger la planète».
Brice NLANDU
