Le 2ème vice-président de la Commission électorale nationale indépendante -CENI-, Didi Manara, assisté du rapporteur, Patricia Nseya Mulela, et de quelques membres de la plénière, a échangé avec une mission importante du Conseil consultatif des femmes sur la paix et la sécurité dans la région des Grands lacs, conduite par Catherine Samba Panza, ancienne présidente de la République centrafricaine. A l’issue de cette rencontre, la cheffe de la délégation, Catherine Samba Panza, a dévoilée l’objet de la visite de ce mercredi 13 juillet à la CENI.
«Il était important que la mission puisse avoir les éléments d’information sur les préparatifs dudit processus, son évolution y compris l’implication des femmes. Nous voulions également nous rassurer sur la sécurisation de ce processus, sachant que les femmes sont souvent victimes au moment des élections, des violences verbales, sexistes et sexuelles», a-t-elle fait savoir.
Puis: «Nous étions déjà là en 2018 à l’occasion des dernières élections, et quand on voit les préparatifs actuels et les textes électoraux en vigueur, je pense qu’il faut reconnaître qu’il y a eu beaucoup d’avancée. Déjà, nous sommes satisfaites de savoir qu’il y a une politique de genre pour les prochaines élections et que ça tient compte de l’inclusion des femmes. Cela est très important. Donc, nous nous réjouissons des avancées même s’il reste encore beaucoup à faire».
Selon elle, la mission ne va pas se limiter à la CENI, elle va encore échanger avec d’autres partenaires impliqués dans le processus électoral en cours. «Nous n’allons pas limiter nos échanges en RD-Congo qu’avec l’organe électoral. Mais nous allons échanger aussi avec toutes les parties prenantes aux élections notamment les partis politiques, la Société civile, les femmes et les jeunes. Je pense que tous ces acteurs doivent s’impliquer dans la bonne marche de prochaines élections», a-t-elle conclu.
Octave MUKENDI
